SIMON-OLIVIER LORANGE
Journaliste à la section des sports, affecté à la couverture du Canadien de Montréal, La Presse
Q : En quelle année et pendant combien de temps avez-vous travaillé à La Voix de l’Est ?
R : Un peu moins de deux ans, de 2008 à 2010.
Q : Quelle a été l’entrevue la plus marquante réalisée à La Voix de
l’Est ?
R : Une grande entrevue avec Danielle Goyette, juste avant les Jeux olympiques de Vancouver — les premiers depuis sa retraite comme joueuse active. L’immense humilité de cette future membre du Temple de la renommée du hockey m’avait beaucoup impressionné.
Q : Lors de votre passage, quel a été votre plus grand apprentissage ?
R : À peu près tous les aspects du métier. C’était mon premier emploi à temps plein en journalisme, et j’ai été appelé à écrire dans toutes les sections, à plus forte raison dans une région que je ne connaissais pas. Dans cette petite équipe, il y avait beaucoup à faire... surtout pour un surnuméraire !
Q : Quel est l’aspect de votre métier qui a le plus changé depuis votre passage à La Voix
de l’Est ?
R : Sans conteste la mise en ligne des articles en direct. À l’époque, tôt le matin, à La Voix de l’Est, on publiait quatre textes, au total, tirés de notre journal sur notre site web. C’était à peu près tout pour la journée. Il n’est plus rare, aujourd’hui, pour un seul journaliste, de publier quelques courts textes au cours d’une même journée.
Q : Comment entrevoyez-vous l’avenir des médias dans un environnement numérique ?
R : Comme une transition incertaine mais inévitable. Le modèle des journaux papier est arrivé à la fin de sa vie, il faut aller ailleurs. Le défi de générer des revenus constants et suffisants pour faire vivre des salles de rédaction, à Montréal comme en région, n’est toutefois pas encore relevé.