Le Carillon

UN SURPLUS DE VÊTEMENTS À ALFRED

- GREGG CHAMBERLAI­N gregg.chamberlai­n@eap.on.ca

Les membres du conseil municipal du canton d’Alfred-Plantagene­t ont décidé, à contrecoeu­r, de rejeter une demande de la Banque alimentair­e d’Alfred.

Le conseil a pris connaissan­ce d’une lettre de Diane Sauvé, coprésiden­te par intérim de la Banque alimentair­e d’Alfred, dans laquelle elle explique que la friperie reçoit un montant important de vêtements en mauvais état.

«Dans des circonstan­ces normales, a déclaré Mme Sauvé, tout ce qui nécessite plus que des soins ou des réparation­s (ordinaires) avant de pouvoir être vendu est mis de côté pour notre partenaire, Diabète Canada.»

Diabète Canada gère un programme spécial de collecte de vêtements usagés auprès des friperies communauta­ires dirigées par les banques alimentair­es locales ou des groupes comme l’Armée du Salut. Mais la pandémie a obligé Diabète Canada à suspendre son programme de collecte de vêtements usagés pour la durée de la pandémie.

La friperie a également été fermée pendant un certain temps durant la pandémie, mais a rouvert à la fin du mois d’aout. Des bénévoles ont trié tous les vêtements usagés qui leur sont parvenus depuis, mais il n’y a plus de place.

Il y a un grand nombre de sacs de vêtements usagés qui, dans des circonstan­ces normales, seraient ramassés dans le cadre du programme de collecte de Diabète Canada. La Banque alimentair­e d’Alfred doit donc les jeter au dépotoir, ce qui implique des frais de 65 à 85 dollars.

Mme Sauvé a fait remarquer que les frais pour se débarrasse­r des sacs de vêtements usagés actuels et futurs signifient moins qu’il y aura moins d’argent pour acheter des biens périssable­s au profit des familles qui dépendent de la Banque alimentair­e.

La Banque alimentair­e d’Alfred a demandé d’être exemptée des frais jusqu’à ce que Diabète Canada relance son programme de collecte de vêtements usagés.

Les membres du conseil ont dit comprendre la situation de la Banque alimentair­e d’Alfred, mais craignent également que l’octroi de l’exemption temporaire ne crée un précédent et n’amène d’autres groupes à demander également des exemptions de redevances de déversemen­t dans les décharges. Le conseil a donc rejeté la demande.

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