Le Monde à l’envers
Désillusions désespérées, dandys déprimés, destruction macabre et affolée.
Maux de tête et migraines, les mots tournent et tremblent au sein d’une symphonie dont les cris déchirés parviennent encore à l’oreille noircie, sous le chant des grillons, sous les hurlements d’une Humanité torturée, sous les cymbales maltraitées, sous les tambours déliés, sous l’organisation oppressive qui enchaine et qui assassine.
Liberté, liberté, liberté, libération, solitude et désespoir; que m’importe l’égalité, que m’importent les principes moraux dont s’affuble une bourgeoisie dépravée? Vous ne m’intéressez pas, les larmes coulent sous les coups dont m’assène le chagrin, lent, lourd et pesant. Mais maintenant, aujourd’hui, dans ce moment funeste, le silence du monde m’apparait dans sa terrible réalité, délesté de toute leurre et de tout mirage, linceul pur et délavé dont la cape cramoisie se cramponne aux cris du carême sacré et en oublie ses promesses.
Car je suis libre et je vois clair; le voile de Maya s’est déchiré, percé, détruit, brûlé, immolé, saccagé, sage et éreinté; moi, moi seule, ma propre personne (qui suis-je?) en suis responsable, Ponce Pilate s’est effacé derrière les chants olympiens qui résonnent dans les collines, dans les montagnes bleues, dans les vallées, dans les villages déserts. marxbord
dorénavan écrire kom sa né pas un problème jécri toujour colonialité et lon me comprend toujour alor peu importe
Dorénavant écrire comme cela n’est pas un problème J’écris toujours développement et l’on me comprend toujours alors peu importe ?
Silvia Nicolas