Vice-présidente aux Affaires universitaires
Le Délit: Que pouvez vous nous dire à propos de la campagne « Know your Rights » ? À quels changements peut-on s’attendre par rapport à l’année dernière?
Isabelle Oke: Parmi les changements majeurs, nous prévoyons dès la semaine prochaine d’utiliser les réseaux sociaux (Instagram, Facebook...) afin de souligner certains aspects de la campagne. Aussi, nous souhaitons collaborer avec les différents groupes sur le campus étant engagés dans la défense des droits des étudiant·e·s tels que le Bureau de soutien aux étudiants en situation de handicap (OSD en anglais, ndlr) ou le Sexual Assault Centre of the Mcgill Students’ Society (ou SACOMSS, ndlr) entre autres. Enfin nous organiserons des activités dans les résidences afin de toucher un maximum d’étudiant·e·s.
LD: Dans votre programme vous défendiez la création d’un nouveau poste, au sein de votre portefeuille, en charge du «travail de proximité» ( outreach work en anglais, ndlr) afin de mieux communiquer avec les étudiants, qu’en est-il?
IS: Le travail de proximité reste une priorité même si nous sommes actuellement confrontés à des contraintes budgétaires, qui représentent un défi pour créer ce nouveau poste. Nous explorons aussi d’autres pistes, notamment la possibilité de confier cette tâche aux représentant·e·s élu·e·s (comme les Conseiller·ère·s ou les Sénateur·trice·s) même si une personne dédiée exclusivement à ce projet serait une situation idéale.
LD: Comment réagissez-vous à l’annonce de l’administration de créer un programme de bourses pour les étudiants ayant grandi dans des familles d’accueil?
IS: C’est un pas dans la bonne direction, Mcgill n’étant pas une institution facile d’accès en terme de ressources financières. L’un des premier pas pour soutenir au mieux les étudiant·e·s issu·e·s du système de protection de l’enfance est bien-sûr l’aide financière, cependant je pense que ceci est trop limité car pour bénéficier de ce programme il faut que les étudiant·e·s aient déjà postulé et aient été accepté·e·s à Mcgill. Je pense que l’université est consciente de cette réalité et nous travaillons actuellement avec la viceprincipale exécutive adjointe (politiques, procédures et équité) Angela Campbell et le Social Equity and Diversity Education Office(ou SEDE, ndlr) afin de trouver des solutions. Par rapport à la Politique sur l’équité, les Commissaires à l’équité vont prochainement lancer un processus de consultation avec les groupes affectés par ladite politique. De plus, nous réfléchissions actuellement sur comment élargir son champs d’action afin de mieux répondre aux besoins des étudiant·e·s. x