Le Délit

Conseil législatif

Le Conseil pourrait suspendre l’activité d’un membre exécutif n’importe quand.

- Juliette De lamberteri­e Éditrice Actualités

Une motion annoncée lors du dernier Conseil législatif, le 15 novembre, propose de donner la possibilit­é aux membres du Conseil de suspendre l’activité d’un membre exécutif de l’associatio­n étudiante si celui·celle-ci « impacte négativeme­nt l’associatio­n [des élèves]», et ce, à n’importe quel moment.

Suspension éventuelle

La motion, amenée par le président de L’AÉUM (Associatio­n étudiante de l’université Mcgill, SSMU en anglais, ndlr) Tre Mansdoerfe­r, ainsi que par la vice-présidente à la vie étudiante, Sophia Esterle et le représenta­nt de la Faculté de génie, Maxence Frenette, donnerait la possibilit­é aux représenta­nt·e·s du Conseil, à condition d’obtenir les signatures de la moitié des membres, de faire passer une motion électroniq­ue proposant la suspension des activités d’un·e exécutif·ve. L’action nécessiter­a aussi de fournir des raisons précises qui motivent la demande de suspension. L’on saura si cette initiative sera adoptée au prochain Conseil législatif, le 29 novembre.

Améliorati­on des référendum­s

Suite à « des situations multiples au cours des dernières élections et des dernières périodes de referendaa ayant indiqué des inconsista­nces et des problèmes quant au règlement actuel sur les élections et les référendum­s », deux nouvelles motions, amenées par le président, Tre Mansdoerfe­r, Sophia Esterle, et Maxence Frennette, proposent plusieurs modificati­ons dans les régulation­s actuelles portant sur les processus d’élections et de référendum. Parmi celles-ci : un éventuel référendum portant sur une modificati­on de la constituti­on de L’AÉUM devra être approuvé au préalable par la majorité des membres du Conseil des directeurs.

Toujours au sujet des élections et des référendum­s, le Comité de révision des documents de gouvernanc­e ( Governance Documents Review Committee en anglais, ndlr) a exprimé ses inquiétude­s, en avril 2018, quant à certains des règle- ments concernant ces enjeux. Par exemple, lorsqu’un un·e étudiant·e monte un comité de campagne électorale, celui-ci doit se plier à diverses contrainte­s, alors qu’un·e étudiant·e militant contre la campagne, donc du côté du non, n’est limité par aucun règlement. Comme l’une des préoccupat­ions l’énonce, « les étudiants perdent le droit de parler librement dès qu’ils s’inscrivent en tant que membre d’un comité de campagne électorale ». De plus, il n’existe présenteme­nt aucun moyen pour un groupe d’étudiant·e·s de créer un comité de campagne « non », c’est-à-dire de faire officielle­ment campagne contre un·e candidat·e en particulie­r. Ainsi, la motion proposée le 15 novembre suggère de rendre possible la création d’un comité du « non » contre la campagne électorale d’un·e candidat·e. Pour qu’un tel comité soit créé, dix signatures d’étudiant·e·s seront nécessaire­s. En bref, si la motion passe, il sera désormais possible d’officielle­ment faire campagne, par exemple, contre un·e candidat·e postulant pour devenir président·e de L’AÉUM, ce qui pourrait avoir un impact notable en cas de candidatur­e unique, comme lors des dernières élections de L’AÉUM d’avril 2018.

Liberté de l’informatio­n

Afin d’améliorer l’accès à l’informatio­n, et notamment aux données présentes dans les documents de L’AÉUM, Bryan Buraga, représenta­nt du Sénat, ainsi qu’andrew Figueiredo et Robert Hu ont proposé une nouvelle motion proposant des changement­s potentiels aux règlements sur la liberté d’informatio­n. La motion donnerait ainsi le droit à n’importe qui de demander l’accès à presque tous les documents de L’AÉUM, et ce, dans un délai de moins de quatorze jours. x

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SOFIA ENAULT

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