Le Délit

Que reste-t-il du printemps érable?

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Les droits de scolarité

Pour David Deault- Picard, le fait qu’on n’entende plus parler de hausse de frais de scolarité depuis 10 ans est sans doute la plus grande victoire du mouvement de 2012. « Pour moi, affirme- t- il, c’est le signe qu’on a peut- être un certain consensus autour de ça. Je ne pense pas que l’éducation sera un jour gratuite, mais on a tout de même gardé des frais de scolarité bas dans le contexte nord- américain. En soi, le fait qu’on n’en parle pas, c’est une bonne nouvelle. »

En effet, toujours selon le même article de La Presse, les droits de scolarité auraient subi une hausse de 2 300$ sur 10 ans en incluant les frais afférents si la hausse libérale avait été adoptée. Sans le printemps érable, les étudiant · e · s québécois · e · s paieraient donc aujourd’hui 1425$ de plus par année pour aller à l’université.

Pour David Deault-picard, le printemps érable a montré à quel point les mouvements étudiants peuvent avoir de réels impacts dans la société. « À un moment donné, on a commencé à dire que

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