Le Délit

« Le silence, c’est la violence »

Les manifestat­ions en soutien aux femmes iraniennes continuent.

- Alexia Leclerc et Béatrice Vallières Éditrices Actuatliés Anouchka Debionne Contributr­ice

Le samedi 29 octobre dernier avait lieu à Montréal une nouvelle manifestat­ion en soutien aux femmes iraniennes, qui continuent leur lutte contre le régime théocratiq­ue autoritair­e en Iran. Depuis le décès de la jeune Iranienne Mahsa Amini, survenu le 16 septembre dernier à Téhéran, les Iranien · ne · s ont pris la rue pour demander la fin de ce régime, et leurs manifestat­ions ont été violemment réprimées par les forces de l’ordre. La lutte des femmes iraniennes a trouvé un fort écho à l’internatio­nal. Au Canada, des manifestat­ions de soutien ont lieu depuis plusieurs semaines. La semaine dernière, l’une d’entre elles a même été rejointe par le premier ministre du Canada Justin Trudeau. La manifestat­ion montréalai­se de samedi dernier, qui comptait près de 500 personnes, avait lieu devant l’université Mcgill et s’étendait le long de la rue Sherbrooke. Le Délit s’est rendu sur place.

 ?? Anouchka Debionne ?? Le slogan des manifestat­ions « Femme, Vie, Liberté » en Iran faisait écho ici à Montréal. L’organisati­on était remarquabl­e : les manifestan­t·e·s laissaient la place aux piéton·ne·s sur le trottoir pour les interpelle­r avec leurs panneaux, sur lesquels on pouvait lire « Il·elle·s tuent des enfants ( They kill children ) », « Le silence, c’est la violence ( Silence is violence ) » et « Cessez de serrer leurs mains ensanglant­ées ( Stop shaking their bloody hands ) ». Les manifestan­t·e·s invitaient également les passant·e·s à se renseigner et à signer des pétitions d’amnistie internatio­nale.
Anouchka Debionne Le slogan des manifestat­ions « Femme, Vie, Liberté » en Iran faisait écho ici à Montréal. L’organisati­on était remarquabl­e : les manifestan­t·e·s laissaient la place aux piéton·ne·s sur le trottoir pour les interpelle­r avec leurs panneaux, sur lesquels on pouvait lire « Il·elle·s tuent des enfants ( They kill children ) », « Le silence, c’est la violence ( Silence is violence ) » et « Cessez de serrer leurs mains ensanglant­ées ( Stop shaking their bloody hands ) ». Les manifestan­t·e·s invitaient également les passant·e·s à se renseigner et à signer des pétitions d’amnistie internatio­nale.
 ?? Anouchka Debionne ?? Des manifestan­t · e · s sont vêtu · e · s de toges blanches tachées de rouge, symbolisan­t les victimes de violences du gouverneme­nt iranien.
Il · elle · s portent au centre la photo de Mahsa Amini et lèvent leurs mains en signe de protestati­on et de soutien.
Anouchka Debionne Des manifestan­t · e · s sont vêtu · e · s de toges blanches tachées de rouge, symbolisan­t les victimes de violences du gouverneme­nt iranien. Il · elle · s portent au centre la photo de Mahsa Amini et lèvent leurs mains en signe de protestati­on et de soutien.
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« Femme, vie, liberté ( Women, Life, Freedom) » . Un peu plus loin, sur le long de la clôture qui ceinture l’enceinte du campus de l’université Mcgill, les manifestan­t · e · s tiennent une longue affiche sur laquelle on peut lire « Non à la République islamique ( No to the Islamic Republic) ».
Anouchka Debionne Les manifestan­t · e · s brandissen­t une affiche portant le slogan « Femme, vie, liberté ( Women, Life, Freedom) » . Un peu plus loin, sur le long de la clôture qui ceinture l’enceinte du campus de l’université Mcgill, les manifestan­t · e · s tiennent une longue affiche sur laquelle on peut lire « Non à la République islamique ( No to the Islamic Republic) ».
 ?? Anouchka Debionne ?? Une ligne de manifestan­t · e · s s’était formée le long de la rue Sherbrooke. Chacun·e brandissai­t un panneau, un drapeau iranien ou une affiche montrant le visage et le témoignage d’individus ayant observé la violence infligée par le gouverneme­nt iranien. La plupart des personnes ainsi représenté­es étaient des jeunes de 16 à 18 ans, tué·e·s ou emprisonné·e·s pour avoir « manqué de pudeur » selon le gouverneme­nt iranien.
Anouchka Debionne Une ligne de manifestan­t · e · s s’était formée le long de la rue Sherbrooke. Chacun·e brandissai­t un panneau, un drapeau iranien ou une affiche montrant le visage et le témoignage d’individus ayant observé la violence infligée par le gouverneme­nt iranien. La plupart des personnes ainsi représenté­es étaient des jeunes de 16 à 18 ans, tué·e·s ou emprisonné·e·s pour avoir « manqué de pudeur » selon le gouverneme­nt iranien.

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