Exempt de contamination
Pour s’assurer que les riboses qu’ils ont détectés dans leurs échantillons de glaces cométaires résultaient bien du processus abiotique et non de l’ARN des expérimentateurs qui les ont manipulés, les chercheurs de l’Institut de chimie de Nice ont utilisé comme ingrédient de base du méthanol contenant un isotope de carbone au lieu du carbone 12 qu’il contient normalement. «Les cinq carbones du ribose que l’on a trouvé dans notre système étaient du carbone 13, alors que si ce ribose avait été d’origine biologique, il aurait été composé d’atomes de carbone 12. Nous avons ainsi été certains que tous nos produits ne résultaient pas d’une contamination, mais bien du méthanol de notre système», explique Cornelia Meinert.