Lyon se dote d’un temple du mieux-vivre
De passage à Montréal la semaine dernière pour donner le coup d’envoi à la 18e édition du festival Montréal en lumière, qui met Lyon en vedette, une délégation de la deuxième métropole de France en a profité pour présenter la Cité internationale de la gastronomie.
Consacrée au plaisir de bien manger, cette Cité proposera une exposition permanente et des expositions temporaires sur le thème de la nutrition et de la santé, ainsi que des démonstrations culinaires assorties de dégustations. Au total, 3600m2 d’expériences gastronomiques sont prévus.
Le projet d’envergure, qui implique la reconversion du grand Hôtel-Dieu de Lyon, découle de la désignation du repas gastronomique des Français au Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, en 2010. «Le gouvernement français a voulu concrétiser cette reconnaissance avec des Cités puisqu’il est question d’un patrimoine immatériel», a expliqué Alain Galliano, vice-président, Relations internationales, attractivité et tourisme, de la Ville de Lyon.
Nouvelle destination
L’édifice historique abritera également un hôtel Intercontinental, un Centre des congrès, des commerces, des logements et des bureaux. Sur son emplacement, un premier Hôtel-Dieu eut notamment pour médecin le père de Gargantua, l’écrivain François Rabelais.
«Déjà, au Moyen Âge, ce lieu était considéré comme le plus bel hôpital de toute l’Europe, dit Alain Galliano. Nous espérons bien que les Lyonnais se réapproprieront cet endroit magique, qui deviendra également une nouvelle destination touristique. »
Paris-Rungis, Dijon et Tours auront elles aussi leur Cité internationale de la gastronomie, chacune adoptant un thème différent. Celle de Lyon devrait être inaugurée vers la fin de 2018.