Shell Canada réduit ses dépenses après la vente d’actifs
Calgary — Le budget de dépenses en immobilisations de Shell Canada a rétréci d’environ 500 millions cette année à la suite de la vente de la plupart de ses actifs de sables bitumineux, a indiqué mardi son président.
Selon le président Michael Crothers, même si les dépenses de Shell Canada pourraient atteindre environ 1,5 milliard cette année, comparativement à 2 milliards en 2016, la division canadienne représente toujours une importante partie des activités mondiales de sa société mère Royal Dutch Shell.
Dans un entretien, M. Crothers a expliqué qu’avec la conclusion, la semaine dernière, de la vente des actifs de sables bitumineux à Canadian Natural Resources, Shell Canada se concentrerait sur ses actifs de gaz de schiste et de gaz naturel en Colombie-Britannique et en Alberta. La société va aussi se tourner vers ses activités de raffinage et de produits chimiques près d’Edmonton, ainsi que son projet de gaz naturel liquéfié West Coast.
Shell Canada devrait ajouter l’équivalent d’environ 20 000 barils de pétrole par jour à sa production d’environ 130 000 barils par jour. La plus grande partie de cette nouvelle production devrait provenir de la formation de Duvernay, en Alberta.
M. Crothers a indiqué que le marché du gaz naturel liquéfié semblait connaître une amélioration. Cependant, il n’existe encore aucun échéancier en ce qui a trait à la décision d’investir dans le projet de gaz liquéfié de Kitimat, en Colombie-Britannique, que Shell Canada et ses partenaires ont proposé de construire, a-t-il précisé. Selon lui, le projet n’est pas affecté par l’incertitude entourant la composition du gouvernement de la Colombie-Britannique à la suite du résultat serré de la récente élection provinciale, puisque tant les libéraux que les néodémocrates l’appuient.
Shell Canada se concentrerait sur ses actifs de gaz de schiste et de gaz naturel en Colombie-Britannique et en Alberta