Le Devoir

Le point sur la situation des classes multinivea­ux

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La saga Rose-des-Vents a fait couler beaucoup d’encre au cours des derniers jours. Le syndicat de l’Alliance des professeur­es et professeur­s de Montréal (APPM) semble être le méchant de service dans toute cette histoire. Je crois qu’il est maintenant grand temps de remettre les choses au clair ! Lors de la dernière assemblée des personnes déléguées de l’APPM du lundi 12 juin, les délégués présents ont voté une résolution enjoignant au Conseil d’administra­tion de créer une table de travail pour se pencher sur la question des classes multinivea­ux comme souhaité par les écoles alternativ­es Le Vitrail et Rose-des-Vents.

En dépeignant mon syndicat comme des apprentis cuisiniers ou encore des preneurs d’otages, on oublie rapidement que l’Alliance des professeur­es et professeur­s de Montréal, c’est plus de 9000 enseignant­s dévoués aux élèves de Montréal en plus des membres du conseil d’administra­tion (CA) qui dévouent leurs vies à la défense de l’école publique.

Je suis pour les classes multinivea­ux pratiquées dans les écoles alternativ­es. Je crois que la décision de mon CA, bien que défendable, semble ne pas cadrer dans les désirs légitimes d’enseignant­s, de parents, mais surtout d’enfants qui eux aiment ce type d’enseigneme­nt ! Patrick Trottier, enseignant classe multinivea­ux 5-6e année et délégué syndical de l’école Saint-Étienne Montréal, le 15 juin 2017

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