Un article à diffuser
L’importance de l’article du 11 juillet d’Alexandre Shields, «La sixième extinction de masse s’avère plus grave que prévu », portant sur de nouvelles recherches sur l’extinction des espèces, la destruction des habitats et le déclin de la biodiversité, doit être soulignée. Cet article devrait être diffusé largement auprès des établissements d’enseignement, des groupes communautaires, des organismes de justice sociale et des associations professionnelles. Nous devons penser globalement et agir localement. Il est donc tragique que l’administration Coderre penche toujours du côté des promoteurs et des copropriétés plutôt que de la conservation de la biodiversité, qu’il s’agisse de milieux humides, d’habitats pour oiseaux migratoires et autres animaux, de prairies ou de boisés. Et cela vaut même lorsqu’il s’agit de protéger des espèces menacées. Un exemple patent est l’appui du maire à la construction d’infrastructures à grande échelle et de 5500 unités résidentielles à Pierrefonds dans la grande zone naturelle de l’Anse-à-l’Orme, ce qui nécessitera l’élimination de sa riche biodiversité. Nous constatons aussi la préférence de la Ville pour le «développement» plutôt que la conservation de la nature dans son approbation de la destruction d’une zone humide fréquentée par les oiseaux migrateurs au profit du projet de Technoparc de Saint-Laurent. Et la liste va s’allongeant.
Il y a un peu plus d’un an, une quarantaine de groupes environnementaux montréalais proposait la Charte verte, un appel aux citoyens pour l’instauration d’un moratoire sur la destruction de tous les espaces verts sur l’île de Montréal et à un effort concerté pour la protection de la nature. C’est le chemin à suivre pour contribuer à guérir notre Terre et prévenir une extinction massive des espèces. Shloime Perel Montréal, le 14 juillet 2017