Le Devoir

D’autres acteurs flairent la bonne affaire

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Les Producteur­s en serre du Québec (PSQ) espèrent être en mesure d’obtenir leur part du gâteau si le projet de légalisati­on du cannabis arrive bel et bien à son terme au Canada.

Au plus tard le 1er juillet 2018, Ottawa entend permettre aux adultes de se procurer en toute légalité des quantités limitées de cette drogue.

D’ici là, le président des PSQ, André Mousseau, a la ferme intention de faire des pieds et des mains pour convaincre la classe politique que ses membres pourraient contribuer à répondre aux demandes des futurs consommate­urs.

Il reconnaît sans ambages que la pente à gravir s’annonce abrupte, puisque les producteur­s en serre du Québec n’ont pas encore reçu «un quelconque acquiescem­ent [gouverneme­ntal] face à cette propositio­n ».

Il ajoute que si les PSQ finissent par obtenir l’autorisati­on de se lancer dans la culture du cannabis, ils seront doublement gagnants.

Selon M. Mousseau, si ce scénario se concrétise, ils pourront arrondir leurs fins de mois et avoir ainsi les moyens de développer leurs entreprise­s.

Il soutient que pour que les producteur­s en serre du Québec soient en mesure de livrer la marchandis­e, il faudrait toutefois qu’ils puissent disposer d’une période de planificat­ion.

«Peu importe la plante produite, il est nécessaire de déterminer comment la gérer, comment la traiter, comment éviter d’avoir des problèmes liés aux insectes et aux maladies», énumère-t-il.

Pour réaliser cet apprentiss­age et pour adapter leurs installati­ons, les PSQ auraient également besoin d’être rapidement fixés par rapport aux paramètres devant éventuelle­ment permettre d’encadrer la culture du cannabis.

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