Le Devoir

Moins de dégâts et moins de morts dus aux catastroph­es naturelles au premier semestre de 2016

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Berlin — Les catastroph­es naturelles au premier semestre, essentiell­ement des tempêtes et des inondation­s, ont fait moins de victimes dans le monde et ont causé moins de dégâts que l’an passé, selon un bilan publié mardi par le réassureur allemand Munich Re.

Les pertes humaines se sont élevées, entre janvier et juin, à 3200 morts, un nombre inférieur à celui du premier semestre 2016 (5100 décès) et largement moindre que la moyenne de ces dix dernières années (47 000 morts), détaille Munich Re dans un communiqué.

Les catastroph­es naturelles les plus meurtrière­s des six premiers mois de l’année ont été les inondation­s et glissement­s de terrain en avril en Colombie, une vague de chaleur en Inde entre avril et juin et les inondation­s qui ont frappé le Sri Lanka fin mai.

En ce qui concerne les dégâts matériels, ils se sont élevés à un montant cumulé de 41 milliards de dollars (environ 36 milliards d’euros), pour un total de 350 catastroph­es naturelles dans le monde. C’est également bien moins que les 111 milliards de dollars de pertes estimées pour le premier semestre 2016.

Sur les six premiers mois de cette année, l’essentiel des dégâts matériels a été causé par des inondation­s au Pérou en début d’année, le cyclone Debbie en Australie fin mars et des tempêtes et tornades aux États-Unis.

Sur l’ensemble des dégâts causés, presque la moitié concernait des biens assurés (19,5 milliards de dollars), notamment parce qu’aux États-Unis le niveau de couverture en assurance est élevé. Les autres années, seul un tiers des biens détruits était assuré.

En Europe, les différente­s inondation­s qui ont eu lieu en Allemagne et en France ont causé pour 4,4 milliards d’euros de dommages, dont 1,7 milliard était assuré.

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