La ministre du Tourisme peu inquiétée par le mauvais temps
En dépit des conditions météorologiques en dents de scie, la ministre provinciale du Tourisme, Julie Boulet, n’est guère inquiète lorsqu’elle songe aux résultats qu’enregistreront les organisateurs d’événements au terme de la présente saison estivale.
En entrevue avec La Presse canadienne, Mme Boulet a rappelé qu’en 2016 la saison chaude avait été « extraordinaire » pour toute une panoplie de raisons incluant «le prix [généralement avantageux] du carburant, la faiblesse du dollar canadien» et, bien sûr, la généreuse présence du soleil.
Elle a poursuivi en disant qu’il est évident qu’en 2017 « la belle température n’est pas au rendez-vous comme l’année dernière», mais elle s’est empressée d’ajouter « que les organisateurs d’événements connaissent ça et qu’ils ont donc des plans B» pour composer avec cette contrariété.
Vu l’ingéniosité dont ils savent faire preuve, « les projections pour 2017, 2018 et 2019 demeurent à la hausse », d’après la ministre.
Ces prévisions optimistes n’étonnent pas Julie Boulet puisque, selon elle, « il y a actuellement une effervescence dans le monde du tourisme au Québec».
Reconnus
De plus, à son avis, la province dispose désormais d’une «image de marque» sur la scène internationale, tout comme ses habitants.
«Les Québécois sont perçus comme étant des gens accueillants et festifs qui ont la grande qualité de pouvoir faire des événements de prestige », a-t-elle déclaré, enthousiaste.
Elle a également souligné que s’ils peuvent y arriver, c’est notamment parce que le gouvernement provincial a décidé de revoir le financement offert au secteur touristique.
Comme elle était de passage à Rouyn-Noranda au moment où elle a été jointe par La Presse canadienne, Mme Boulet a cité en exemple l’Abitibi-Témiscamingue.
Elle a mentionné que, dans cette région seulement, son ministère a accordé cette année une somme de 488 000 $ à une dizaine d’événements.