4,6 milliards
C’est la somme investie sur les routes du Québec, pour la période 2017-2019, provenant des contribuables, que ce soit par l’entremise de taxes, de frais divers ou de redevances. dans le domaine et aider les municipalités à homogénéiser leurs façons de faire et à bien évaluer l’état des pistes. On leur propose notamment un classement en fonction du degré de sévérité.»
Les villes sont en effet peu outillées dès qu’il s’agit d’entretenir leur réseau cyclable à long terme. Et utiliser les techniques existantes pour ausculter l’état des routes ne serait pas la solution puisqu’elles ont été conçues en fonction du confort des conducteurs de véhicules. «Le degré de sévérité n’est pas le même entre une route et une piste cyclable», soutient Maéva Ambros.
«Un pneu de vélo, c’est bien plus fin qu’un pneu de voiture, donc [une chaussée en mauvais état] devient plus rapidement dangereuse pour les cyclistes. Certaines fissures ne sont pas acceptables sur les pistes cyclables alors qu’elles seraient encore tolérées sur une route traditionnelle», note-t-elle.
De son côté, Mme Lareau estime que les travailleurs de la Ville ont aussi leur part de responsabilité dans ce problème. Elle déplore le manque de soin avec lequel ils rebouchent et colmatent les chaussées qu’ils ont dû éventrer pour réparer des canalisations. «C’est fait vite, sans se préoccuper du fait que les cyclistes ont besoin d’une surface plus lisse que les voitures pour leur sécurité», ajoute-t-elle.