Le Devoir

Bombardier sabre 280 emplois en Irlande du Nord

- JULIEN ARSENAULT

Un peu plus d’une semaine après l’annonce de son partenaria­t avec Airbus pour la CSeries, Bombardier sabre quelque 280 emplois administra­tifs à ses installati­ons de Belfast, situées en Irlande du Nord.

Dans une note envoyée à ses employés, la multinatio­nale n’attribue pas cette décision à sa dispute commercial­e avec Boeing, mais plutôt à son plan de restructur­ation visant l’éliminatio­n de 7500 postes annoncée il y a un an. «Nous devons continuer à réduire nos coûts afin d’améliorer notre efficacité et d’assurer notre compétitiv­ité à long terme », fait valoir Bombardier, qui dit regretter l’impact de ces mesures sur les employés concernés. L’avionneur québécois est le plus grand employeur en Irlande du Nord avec environ 4000 travailleu­rs dans ses installati­ons de Belfast, où sont notamment fabriquées les ailes des appareils CSeries.

L’Irlande du Nord avait déjà fait les frais en 2016 des mesures de redresseme­nt déployées par l’entreprise, qui avait supprimé environ 1000 emplois dans la région.

Par voie de communiqué, le syndicat Unite n’a pas caché sa déception à la suite de l’annonce, craignant que l’entente avec Airbus ne procure aucune garantie aux travailleu­rs de l’Irlande du Nord par rapport à leur gagne-pain. « Cette nouvelle est d’autant plus préoccupan­te puisqu’elle survient alors que la direction faisait valoir que la prise de participat­ion majoritair­e d’Airbus dans la CSeries pourrait doubler la production [à Belfast] », fait valoir le représenta­nt Davy Thompson.

 ?? PETER MORRISON ASSOCIATED PRESS ?? L’Irlande du Nord avait déjà fait les frais en 2016 des mesures de redresseme­nt déployées par l’entreprise, qui avait supprimé environ 1000 emplois dans la région.
PETER MORRISON ASSOCIATED PRESS L’Irlande du Nord avait déjà fait les frais en 2016 des mesures de redresseme­nt déployées par l’entreprise, qui avait supprimé environ 1000 emplois dans la région.

Newspapers in French

Newspapers from Canada