Revue de presse municipale
Nouvel outil pour évaluer l’éthique des candidats
Soucieuse d’assainir la démocratie municipale, la Ligue d’action civique a créé un outil permettant aux citoyens de savoir jusqu’à quel point les candidats aux élections municipales croient à la transparence et à l’éthique. Dans le cadre de leur «campagne d’engagements en ligne», les candidats à la mairie, par exemple, sont invités à promettre de filmer toutes les séances du conseil municipal et à diffuser tous les enregistrements en ligne. Autres engagements suggérés: instaurer une période de questions pour les citoyens d’au moins une heure et n’accepter aucun cadeau dans l’exercice de leurs fonctions. Jusqu’à présent, 52 aspirants maires et 275 aspirants conseillers se sont prononcés. Pour savoir lesquels, on peut consulter la page Facebook de l’organisme. Les candidats qui ne l’ont pas encore fait peuvent quant à eux s’engager directement en ligne sur le site de l’organisme.
Banque de slogans bidon
Exaspéré par la vacuité de certains slogans, un programmeur informatique de Malartic, Richard Trudel, a créé un générateur de «slogans creux». À l’aide d’une soixantaine de débuts de phrase et autant de fins de phrase, son outil permet de créer des centaines de slogans, tels «Soyons réalistes, plus fort» ou encore «Votre voix, c’est mon choix». Cette semaine, l’émission radiophonique Région 08 rapportait que l’outil connaissait un succès inattendu. Au moment d’écrire ces lignes, pas moins de 220 000 slogans avaient ainsi été créés. Au-delà du jeu, M. Trudel soupçonne même certains candidats de s’en être inspirés…
#MoiAussi
La vague de dénonciations contre le harcèlement et les agressions sexuelles n’a pas épargné le monde municipal. Le Droit révélait vendredi qu’un candidat de district de Gatineau, Maxime Tremblay, avait abandonné la campagne après qu’une enquête d’ICI Radio-Canada eut révélé que neuf de ses anciennes collègues l’accusaient de comportements inappropriés. Les gestes reprochés à M. Tremblay remontent à il y a 15 ans et auraient été commis notamment à l’époque où il était le chef de cabinet du secrétaire d’État au sport, Denis Coderre. En entrevue à ICI Radio-Canada, M. Coderre a dit ne pas être au courant des faits allégués.