Le Devoir

Les créanciers préféraien­t une liquidatio­n, dit l’ex-patron

-

Toronto — L’ancien président exécutif de Sears Canada affirme que son plan visant le rachat du grand détaillant en difficulté était bien réfléchi, mais que le processus de protection des créanciers avait une préférence pour la liquidatio­n de l’entreprise.

Brandon Stranzl affirme que le processus des créanciers, entrepris en juin, avait été structuré davantage comme une vente que comme une reprise dès le départ. L’ancien dirigeant a indiqué que le processus avait été structuré de façon «inhabituel­le» notamment parce que le détaillant déclarait d’importante­s pertes d’exploitati­on.

Selon lui, après son départ de la direction pour se concentrer sur son offre d’acquisitio­n, il n’y avait plus de leadership au sein de l’entreprise pour tenter d’en arriver à une solution qui aurait permis à Sears de garder ses portes ouvertes. «Tout le monde voulait une solution de poursuite d’exploitati­on qui aurait sauvé les emplois, mais il y a eu plusieurs obstacles et plusieurs règles qui semblaient exister pour s’y opposer», a-t-il indiqué lundi aux journalist­es, lors d’une conférence de presse.

M. Stranzl a discuté pendant plusieurs semaines avec le détaillant dans l’espoir de conclure un accord pour le racheter et poursuivre son exploitati­on, mais aucune entente n’a été conclue.

Sears Canada a entamé, le 19 octobre, une vente de liquidatio­n à ses quelque 130 magasins restants à travers le pays. M. Stranzl s’est dit attristé par le sort des milliers d’employés de Sears Canada, qui ont perdu leur emploi ou le perdront bientôt.

« Tout le monde voulait une solution de poursuite d’exploitati­on qui aurait sauvé les emplois »

Newspapers in French

Newspapers from Canada