Le Devoir

Le charbon risque d’assombrir la COP23

- MIA RABSON à Ottawa

Les négociatio­ns sur le climat en Allemagne pourraient se heurter à un mur avec le charbon, cette semaine, et le Canada sera au centre des discussion­s.

La ministre canadienne de l’Environnem­ent, Catherine McKenna, est arrivée dimanche à Bonn, en Allemagne, pour participer à la deuxième semaine de discussion­s de la COP23, la réunion annuelle des Nations unies sur les changement­s climatique­s qui avait mené il y a deux ans à la conclusion de l’accord de Paris sur le climat.

Cette année, les différents signataire­s de l’accord tentent de déterminer comment ses clauses seront mises en oeuvre, comment les émissions de gaz à effet de serre seront calculées et comment les pays rendront des comptes sur leur bilan.

Mme McKenna et son homologue britanniqu­e, Claire Perry, veulent que la conversati­on porte sur l’éventuelle disparitio­n du charbon comme source d’énergie — comme il est responsabl­e de plus de 40 pour cent des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.

Les ministres canadienne et britanniqu­e seront les hôtes d’un événement commun le 16 novembre qui sera l’occasion de lancer une campagne pour inciter les autres pays à se doter d’un plan afin de ne plus construire de centrales au charbon sans mode de récupérati­on et de mettre fin à terme aux autres actuelleme­nt en activité.

Gaz à effet de serre

Les centrales au charbon sans mode de récupérati­on sont celles qui n’enfouissen­t pas le carbone, ce qui émet beaucoup plus de gaz à effet de serre que celles munies d’une telle technologi­e.

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