Randy Tshilumba interjette appel
RandyTshilumba, qui a été reconnu coupable du meurtre prémédité de Clémence Beaulieu-Patry dans un supermarché Maxi à Montréal, porte le verdict en appel.
Condamné à la prison à vie, l’homme de 21 ans souhaite faire invalider la sentence prononcée par la juge Hélène Di Salvo. Il demande à être déclaré non criminellement responsable pour cause de troubles mentaux.
« Le jury a-t-il rendu un verdict déraisonnable, notamment en raison des conclusions non contredites et énoncées par deux experts en psychiatrie légale quant à l’état mental de l’appelant au moment des événements ? », soulève son avocate, Me Julie Giroux, dans son avis d’appel.
Le 10 avril 2016, M. Tshilumba s’est rendu, muni d’un couteau, au supermarché Maxi où travaillait Clémence Beaulieu-Patry.
La jeune femme a été poignardée à 14 reprises alors qu’elle pliait des vêtements dans la section de vêtements pour enfants de l’épicerie. M. Tshilumba avait pris la fuite et s’était réfugié pendant des heures dans les toilettes d’un café Tim Hortons, près du lieu du crime.
Durant le procès, la défense a plaidé le fait que M. Tshilumba était plongé dans un délire lorsqu’il a tué Clémence Beaulieu-Patry et qu’il était incapable de distinguer le bien du mal. La Couronne avait toutefois réussi à convaincre le jury, qu’au contraire, M. Tshilumba était non seulement conscient du geste qu’il commettait, mais qu’il l’avait même planifié. Avant le drame, M. Tshilumba s’était rendu à trois reprises au supermarché. Le soir du meurtre, il avait des vêtements de rechange dans son sac à dos.