Le Devoir

Un modus operandi tristement célèbre

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La destructio­n du patrimoine culturel en temps de guerre n’a rien de nouveau. Plus récemment, c’est toutefois dans les vidéos de propagande de groupes armés islamistes qu’elle a gagné en visibilité. Tour d’horizon.

Syrie : La cité antique de Palmyre, classée au patrimoine mondial de l’humanité, est rasée par le groupe armé État islamique en mai 2015, puis en janvier 2017. Des monuments archéologi­ques de plus de 2000 ans ont été détruits, parmi lesquels le temple de Bêl.

Irak : En février 2015, les oeuvres du Musée de Mossoul sont réduites en poussière. Armés de masses, de mitraillet­tes et de marteaux piqueurs, les hommes du groupe EI s’attaquent surtout aux statues préislamiq­ues. Le même scénario se répétera plus tard à Nimroud et à Hatra, deux sites archéologi­ques antiques.

Mali : Lors de l’occupation de Tombouctou en 2012, les djihadiste­s ne s’attaquent pas qu’aux manuscrits, mais détruisent aussi 14 des 16 mausolées classés au patrimoine mondial. Ces célèbres monuments de terre argileuse, qui dataient du XVIe siècle, ont pu être reconstrui­ts en 2015.

Afghanista­n : En 2001, les talibans dynamitent les bouddhas de Bamiyan, deux colossales statues excavées dans les parois d’une falaise et vieilles de plusieurs centaines d’années. Elles n’ont jamais été reconstrui­tes.

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