Dialogue recherché
Il semble bien qu’une attitude commune réunisse les libéraux tant au Québec qu’au Canada. Et cette attitude, c’est le refus d’accepter que des citoyennes et citoyens émettent des objections ou posent des questions sur certains sujets particulièrement délicats, en les qualifiant d’intolérants ou de racistes. Ce faisant, le dialogue ne va pas très loin. Et la cohésion sociale tant recherchée par ces (ir)responsables peut difficilement se solidifier.
Je rappellerai que ce n’est pas une preuve d’allégeance à quelque parti d’extrême droite que de poser des questions sur la façon d’accueillir les réfugiés irréguliers, et encore moins de demander au fédéral quand il paiera les 146 millions au Québec, qui a assumé la grosse partie des frais engagés il y a quelques mois lors de l’arrivée massive de réfugiés au chemin Roxham.
Par ailleurs, on n’est pas tenu d’appartenir à un groupuscule d’extrême gauche pour plaider en faveur d’un accueil solidaire à l’endroit des nouveaux arrivants et manifester ainsi l’ouverture traditionnelle qui nous caractérise. [...]
Ce serait prudent de la part du monde ordinaire de ne pas imiter les chefs des partis libéraux et de ne pas recourir à ces catégorisations extrêmes lorsqu’on aborde des questions importantes, controversées et qui peuvent comporter leur lot d’inquiétudes et de questionnements légitimes. Normand Breault Le 21 août 2018