Rêves et souhaits
En cette nouvelle année, mon plus profond souhait est que nous entendions nos enfants et nos petits-enfants qui, à l’instar de Greta Thunberg, l’inspirante jeune Suédoise de quinze ans, nous demandent de faire les gestes qui s’imposent afin de leur laisser une planète viable et un avenir meilleur. Je rêve…
Qu’on entende le répertoire de mélodies des bélugas du Saguenay,
Qu’on se laisse charmer par la noble démarche de nos caribous,
Qu’on remercie nos majestueuses forêts pour leurs si précieux services,
Qu’on écoute le ruissellement de l’eau la plus pure au monde en Abitibi,
Qu’on s’émerveille devant les magnifiques berges du Saint-Laurent et de la Gaspésie,
Qu’on hume la douce odeur des meilleures terres agricoles du Québec dans Bellechasse,
Qu’on se berce aux chants de nos quatre cents espèces d’oiseaux,
Qu’on s’extasie devant nos rivières grandioses et nos lacs somptueux,
Qu’on respecte nos sols et nos milieux humides,
Qu’on s’enivre de l’air qu’on respire,
Et qu’on réalise que tout ceci ne nous est pas donné, mais plutôt prêté par les générations qui nous suivent.
Je souhaite…
Que l’année 2019 permette enfin à nos politiciens de comprendre qu’il existe un seul type de développement pouvant assurer le bien-être de l’humanité, soit le développement durable.
Qu’ils comprennent aussi qu’un monde meilleur passe par une plus grande redistribution de la richesse et par une sensibilisation à un nouveau mode de vie plus respectueux de l’environnement.
Je rêve, mais je sais que c’est possible. Tous ensemble, pas à pas, convaincus et convaincants, nous pouvons y arriver.
Francine Duperré
Le 28 décembre 2018