Le chant des cigales
Je tiens à remercier Le Devoir pour sa couverture tellement éclairante sur l’origine des attaques qui ont visé les diplomates canadiens et américains à Cuba dans les deux dernières années. Qui aurait deviné ! Des cigales et des grillons dont le chant aigu aurait pénétré le cerveau de ce groupe malchanceux. Peu importe qu’il n’y ait aucune preuve associant le son des grillons à des problèmes de santé chez les humains ni l’absence de prise en compte des lésions cérébrales très spécifiques dont ces diplomates ont été victimes. Quels insectes intelligents pouvant discerner la citoyenneté des victimes, voire identifier des agents secrets de la CIA ! Restez à l’affût pour les prochains épisodes : […] des perroquets entraînés à mémoriser d’entières conversations depuis l’extérieur d’une fenêtre ! Entre-temps, souhaitons bonne chance à ce groupe de diplomates alors qu’ils naviguent parmi les résultats de recherches médicales et scientifiques rigoureuses qui montrent l’évidence de lésions cérébrales sérieuses et inquiétantes.
Hilary Syme, ancienne chef de la coopération à l’ambassade canadienne de Cuba