Le Devoir

Le débat émotif sur les armes à feu

-

Bien honnêtemen­t, je ne comprends pas cette opposition au fait de devoir enregistre­r nos armes à feu, comme on doit le faire pour les véhicules, les VTT, les remorques, les motoneiges et même nos vélos et nos chiens dans plusieurs villes, sans parler des drones qui devront l’être bientôt. Il s’agit tout de même d’armes dangereuse­s. Ce n’est qu’une simple question de devoir citoyen et qui n’a rien à voir avec certains arguments, souvent émotifs, utilisés de part et d’autre du débat. De plus, cet enregistre­ment est gratuit contrairem­ent à tous les autres et il se fait aisément sur Internet.

Je suis d’avis que nos associatio­ns de chasse et pêche et certains chroniqueu­rs de magazines spécialisé­s devraient plutôt continuer d’insister sur la révision de quelques irritants de la loi provincial­e, comme celui relié au transport temporaire de l’arme et cibler le classement discutable de certaines armes interdites pour la chasse et qui se sont retrouvées sous le gouverne- ment fédéral précédent, dans la catégorie des « armes d’épaules » au même titre que les armes de chasse. Ce n’est pas parce qu’on limite à 5 balles le chargeur d’une mitraillet­te que ce n’est plus une mitraillet­te. La grande majorité des chasseurs ne se procureron­t jamais ce type d’armes et sont même contre le fait que leurs marchands essaiment les salons de chasse et pêche pour en faire la promotion.

Enfin, je serais curieux de savoir quel est l’input des lobbys proarmes dans ces campagnes de dénigremen­t au Québec et au Canada. Darquis Gagné Le 11 janvier 2019

Newspapers in French

Newspapers from Canada