Le Devoir

Sous le signe de la transparen­ce

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À peine 24 heures après son entrée en fonction à titre de ministre de la Condition féminine, Isabelle Charest y est allée d’une déclaratio­n pour le moins percutante, soit que le port obligatoir­e d’un vêtement dicté par une religion s’identifie à un signe d’oppression. Par contre, Mme Charest a tenu à spécifier qu’elle respecte les personnes qui font le choix de porter tel vêtement.

Il n’en fallait pas davantage pour que les partis d’opposition accusent la ministre de mettre le feu aux poudres dans un débat déjà chaud, accusant la nouvelle ministre d’utiliser des propos maladroits sur un enjeu qui divise, à leurs yeux, la population.

À mon sens, la ministre de la Condition féminine s’est montrée transparen­te eu égard à sa perception des femmes soumises au port obligatoir­e du hidjab, une position qui reflète la perception d’une majorité de Québécois, tout en respectant le choix de celles qui le portent librement… Une attitude à la fois franche et respectueu­se difficilem­ent contestabl­e !

Henri Marineau Québec, le 7 février 2019

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