Le Devoir

Le Québec à l’honneur aux prix Écrans

Dans la brume et La grande noirceur sont grands favoris avec huit nomination­s

- UGO GIGUÈRE

Tous les finalistes dans la catégorie du meilleur film aux prix Écrans sont des production­s québécoise­s. De plus, trois femmes se retrouvent en nomination dans la catégorie de la meilleure réalisatio­n, pour leur tout premier long métrage de fiction, au gala de l’industrie canadienne du cinéma et de la télévision.

Les finalistes ont été dévoilés jeudi matin au Cineplex Quartier Latin, à Montréal. Les prix seront remis lors de plusieurs soirées du 26 au 31 mars, à Toronto.

Dans la très convoitée catégorie du meilleur film, on retrouve Une colonie, Chien de garde, Genèse, Dans la brume et La grande noirceur.

Les grands favoris sont Dans la brume et La grande noirceur, qui décrochent chacun huit mises en nomination.

En vedette dans La grande noirceur, Martin Dubreuil a décroché une chance au titre de meilleur acteur dans un premier rôle. Sa collègue Sarah Gadon obtient de son côté une nomination pour la meilleure interpréta­tion féminine dans un rôle de soutien. Maxime Giroux n’est pas en reste avec une mention dans la catégorie de la meilleure réalisatio­n.

Les autres prix auxquels peut aspirer La grande noirceur sont ceux de la meilleure direction artistique, des meilleurs costumes, des meilleures images et du meilleur montage sonore.

Pour Dans la brume, le réalisateu­r Daniel Roby est en lice pour son travail derrière la caméra alors que l’acteur Michel Robin obtient une mention dans la catégorie de la meilleure interpréta­tion dans un rôle secondaire. Les autres nomination­s sont d’ordre technique: maquillage, son d’ensemble, montage sonore, effets visuels et meilleur scénario original.

Le long métrage Une colonie suit de près avec sept mises en nomination, dont celle de la meilleure réalisatio­n pour Geneviève Dulude-De Celles. La réalisatri­ce, qui en est à sa première oeuvre, obtient du même coup une chance de repartir avec le prix du meilleur premier film.

Le film Chien de garde, de Sophie Dupuis, doit se contenter de quatre nomination­s, mais parmi les catégories les plus convoitées. En plus du meilleur film, c’est la meilleure réalisatio­n, la meilleure interpréta­tion masculine dans un premier rôle pour Théodore Pellerin et le prix du meilleur premier film que pourrait remporter la production.

En plus de Sophie Dupuis et Geneviève Dulude-De Celles, la réalisatri­ce Jasmin Mozaffari est la troisième femme en lice pour le prix de la meilleure réalisatio­n pour Firecracke­rs. Les trois réalisatri­ces en sont à leur tout premier long métrage de fiction.

The Hummingbir­d Project récolte six nomination­s, soit meilleure direction artistique, meilleur montage, meilleures coiffures, meilleure musique originale, meilleur son d’ensemble et meilleurs effets visuels.

Six autres films ont obtenu trois mises en nomination, soit 1991, À tous ceux qui ne me lisent pas, Charlotte a du fun, Genèse, L’amour et Sashinka.

D’autres acteurs québécois ont été remarqués pour leur performanc­e, soit Rose-Marie Perreault (Les faux tatouages), Brigitte Poupart (Les salopes ou le sucre naturel de la peau) et Carla Turcotte (Sashinka) pour le premier rôle féminin, ainsi que Paul Ahmarani (Genèse) et Paul Doucet (L’amour) pour leur rôle secondaire.

À la télé

Les séries Anne with an E et Schitt’s Creek dominent le palmarès des nomination­s avec quinze mentions, suivies de près par Cardinal avec quatorze.

Parmi les nomination­s québécoise­s, on remarque les actrices Caroline Dhavernas dans Mary Kills People et Karine Vanasse dans Cardinal.

Le réalisateu­r Daniel Grou, alias Podz, est nommé pour son travail dans la série Vikings.

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