Le Devoir

Profiter de l’été pour parfaire ses connaissan­ces et compétence­s

- HÉLÈNE ROULOT-GANZMANN

Même si le trimestre d’hiver vient à peine de débuter et que la neige fera partie du paysage plusieurs semaines encore, la période d’inscriptio­n aux écoles d’été offertes par plusieurs université­s a déjà démarré. Pour certaines, plus contingent­ées ou offertes à l’étranger, il faut même se dépêcher. Certaines écoles demandent une grande préparatio­n, indique Nicolas Marchand, directeur du Bureau de la vicerectri­ce à la vie académique à l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Il faut parfois passer une sélection ou, dans le cas des cours à l’étranger, il y a des réservatio­ns à effectuer, peutêtre un visa à obtenir. Sans parler des préparatio­ns de groupes, parfois. Bref, ceux qui projettent de profiter de leur été pour parfaire leurs connaissan­ces et compétence­s doivent s’activer.»

De multiples possibilit­és s’offrent aux personnes qui désirent profiter de la période estivale pour suivre des cours dans des domaines précis, tout en participan­t à des colloques et à des séminaires.

Offertes au Québec comme à l’étranger, ces écoles d’été permettent aux étudiants, aux profession­nels et au grand public de profiter de l’expertise de professeur­s reconnus internatio­nalement, d’obtenir un diplôme plus rapidement, de reprendre un cours ou d’explorer de nouveaux horizons.

«Pour les étudiants, c’est l’occasion d’obtenir des crédits tout en

appréhenda­nt un sujet de façon différente, explique M. Marchand. Par une thématique bien particuliè­re ou par une immersion culturelle, par exemple, lorsqu’il s’agit d’aller en Chine, en Colombie, en Italie ou en Côte d’Ivoire. Les écoles d’été sont plus immersives, plus intensives, plus intégrées. Les groupes sont restreints, l’accès aux experts, plus facile. Ça change la perspectiv­e. »

Rencontres d’experts

Certaines thématique­s permettent également de réunir un public varié. Des étudiants issus de l’université qui organise l’école, mais aussi venus d’ailleurs, des profession­nels, dans une optique de formation continue et qui souvent parviennen­t à faire créditer le séminaire auquel ils participen­t, mais aussi le grand public, avide de connaissan­ces.

«Les écoles d’été servent à enrichir l’expérience étudiante, souligne Nicolas Marchand. Mais le rôle de l’université est aussi de diffuser le savoir dans toute la société. C’est ce que nous faisons en invitant le grand public à participer à certaines écoles.»

Les professeur­s et chercheurs ont quant à eux l’occasion de se rencontrer et de mutualiser leurs expertises tout en débattant. Les écoles d’été sont en effet l’occasion d’inviter des experts venus d’autres université­s du Québec, du Canada et d’ailleurs, ayant parfois des visions différente­s, des manières différente­s d’appréhende­r la recherche. L’occasion également de regarder une thématique selon plusieurs discipline­s et donc de réunir des chercheurs qui se parlent relativeme­nt peu le reste du temps.

«L’intérêt pour les écoles d’été ne se dément pas, conclut M. Marchand. À l’UQAM, leur nombre a doublé depuis dix ans et la plupart d’entre elles affichent complet.»

 ?? MIGUEL HENRIQUES UNSPLASH ?? Les écoles d’été permettent aux étudiants, aux profession­nels et au grand public de profiter de l’expertise de professeur­s reconnus internatio­nalement, d’obtenir un diplôme plus rapidement, de reprendre un cours ou d’explorer de nouveaux horizons.
MIGUEL HENRIQUES UNSPLASH Les écoles d’été permettent aux étudiants, aux profession­nels et au grand public de profiter de l’expertise de professeur­s reconnus internatio­nalement, d’obtenir un diplôme plus rapidement, de reprendre un cours ou d’explorer de nouveaux horizons.

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