SUR VOS ÉCRANS – FAITS DIVERS « EXTRAORDINAIRES » ET SCIENCES POUR TOUTES
Dans l’univers de Stephen King
Lancée l’été dernier sur Hulu (et sur CraveTv au Canada), cette série d’anthologie d’horreur inspirée de personnages et décors familiers de l’oeuvre de Stephen King a divisé la critique, mais semble avoir trouvé son public, puisqu’elle a été très rapidement reconduite pour une deuxième saison. Produite par le maître de l’horreur et omniprésent J.J. Abrams, cette histoire originale, plantée dans la fictive mais mythique petite ville du Maine du titre, nous ramène dans les murs de la prison de Shawshank, à la suite du suicide de son directeur sortant. Un «détenu» anonyme est découvert dans une aile désaffectée de l’établissement, ce qui ramènera au bercail un avocat originaire du coin. La distribution somptueuse, la mise en scène dans le ton « horrifique » et le suspense efficace en font une série agréable, pas très originale, mais qui vaut tout de même le détour.
Castle Rock, V.F.
Addik, lundi, 22h
Au-delà des blagues faciles
Les séries documentaires « true crime » se suivent et ne se ressemblent pas, et sont d’intérêt variable. Celle-ci revisite en quatre épisodes l’affaire Lorena Bobbitt, cette Américaine qui est devenue célèbre en 1993 pour avoir coupé le pénis de son mari durant son sommeil. La série produite par le réalisateur Jordan Peele (Get Out) va au-delà de la couverture médiatique de l’époque et des blagues de mauvais goût qui l’ont accompagnée pour se concentrer sur la violence psychologique, physique et sexuelle dont était victime la «coupable». Lorena
Amazon Prime Video, vendredi
Sciences au féminin
Pour souligner la Journée internationale des femmes et des filles de science, qui ne forment qu’à peine un tiers des chercheurs sur la planète, la chaîne scientifique d’ici propose deux documentaires qui abordent à leur façon ce vaste thème. Le premier dresse un portrait d’une grande spécialiste du cerveau, la docteure Marian Diamond, tandis que le second se penche sur les obstacles que doivent affronter les scientifiques canadiennes pour poursuivre leur carrière, et les mesures mises en place les y aider.
Mon histoire d’amour avec le cerveau
Femmes de sciences
Explora, lundi, dès 21 h