Le Devoir

Des patrons américains demandent la régularisa­tion de jeunes sans-papiers

- AGENCE FRANCE-PRESSE À NEW YORK

Une centaine de grands patrons ont appelé lundi les parlementa­ires américains à régularise­r plusieurs centaines de milliers de jeunes immigrants menacés d’expulsion, afin de leur permettre de travailler et de vivre légalement aux États-Unis.

Les « Dreamers », venus illégaleme­nt aux États-Unis avec leurs parents, sont « nos amis, nos voisins et nos collègues. Et ils ne devraient pas attendre des décisions de justice pour connaître leur sort alors que le Congrès peut agir maintenant », ont écrit ces patrons dans une lettre destinée à Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représenta­nts, et à Mitch McConnell, le chef de la majorité républicai­ne au Sénat.

Les signataire­s sont à la tête d’entreprise­s aux secteurs d’activités divers, même si la Silicon Valley domine. Parmi eux figurent Tim Cook (Apple), Jeff Bezos (Amazon), Mary Barra (General Motors), Sundar Pichai (Google) et Doug McMillon (Walmart). Le milliardai­re Stephen Schwarzman, patron du fonds BlackStone et ami de Donald Trump, fait également partie des signataire­s. «Le moment est venu pour le Congrès de voter une loi donnant aux Dreamers les garanties dont ils ont besoin », ont ajouté ces patrons.

Quelque 700 000 jeunes surnommés «Dreamers» sont menacés d’expulsion. Le programme Daca, créé par Barack Obama, leur permettait d’étudier et de travailler aux États-Unis, mais il a été supprimé par Donald Trump. Mi-janvier, le locataire de la Maison-Blanche avait proposé de leur accorder un sursis de trois ans en échange du feu vert du Congrès à 5,7 milliards de dollars de financemen­t pour un mur destiné à lutter contre l’immigratio­n illégale, sa principale promesse de campagne.

Quelque 700 000 jeunes surnommés « Dreamers » sont menacés d’expulsion

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