Le Devoir

Démêlés judiciaire­s

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Plusieurs dossiers liés de près ou de loin à SNC-Lavalin se trouvent présenteme­nt devant les tribunaux. Mais un seul concerne l’accord de poursuite suspendue demandé à Ottawa : celui où SNC-Lavalin (comme compagnie) fait face à deux accusation­s pour fraude et corruption d’agents publics étrangers pour des actes commis en Libye entre 2001 et 2011. Selon les accusation­s portées par la GRC en 2015, la firme aurait versé près de 48 millions à des agents libyens dans le but d’influencer les décisions de leur gouverneme­nt. L’enquête préliminai­re est en cours.

Un autre dossier mis en lumière cette semaine rappelait que la GRC travaille avec le Directeur des poursuites criminelle­s et pénales du Québec afin de déposer des chefs d’accusation pour un stratagème de corruption visant l’obtention du contrat de réfection du pont Jacques-Cartier au début des années 2000.

Autrement, certaines causes pendantes concernent des ex-employés de la firme de génie-conseil. L’ancien vice-président contrôleur, Stéphane Roy, est personnell­ement accusé de fraude et de corruption d’agent étranger pour avoir participé au versement de pots-de-vin sous le régime du dictateur Kadhafi. L’ancien vice-président directeur, Sami Bebawi, fait face à des accusation­s semblables. Au début du mois, l’ancien p.-d.g. de SNC, Pierre Duhaime, a pour sa part plaidé coupable à un chef d’accusation d’abus de confiance pour un autre dossier ayant miné la crédibilit­é de l’entreprise — celui de la constructi­on du Centre universita­ire de santé McGill.

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