Le Devoir

Le marché immobilier canadien se stabilise

- À OTTAWA

Le marché résidentie­l canadien montrait au dernier trimestre un degré de vulnérabil­ité modéré, mais ses déséquilib­res continuaie­nt de s’atténuer, a indiqué jeudi la Société canadienne d’hypothèque­s et de logement (SCHL) dans un nouveau rapport.

Le degré de vulnérabil­ité du marché a ainsi été jugé «modéré» pour un troisième trimestre consécutif par l’agence fédérale, qui l’avait considéré comme « élevé » les deux années et demie précédente­s.

Selon la SCHL, la réduction du risque survient alors que les prix des maisons diminuent quelque peu, le prix moyen ayant reculé de 0,6 % au deuxième trimestre de cette année par rapport à l’année dernière. Entre-temps, la population de jeunes adultes a continué de croître, de 1,9 %, augmentant ainsi le bassin d’éventuels acheteurs d’un premier logement.

L’agence a souligné que le degré de vulnérabil­ité de Toronto était passé d’« élevé » à « modéré », les prix ayant retraité de 0,8 % au deuxième trimestre, tandis que le revenu disponible ajusté pour l’inflation augmentait de 0,5%, alors que les prix avaient augmenté au troisième trimestre. Le degré de vulnérabil­ité d’Hamilton est aussi passé du niveau élevé à modéré.

Selon la SCHL, les villes de Vancouver, Edmonton, Calgary, Saskatoon, Regina et Winnipeg présentent toujours un degré de vulnérabil­ité modéré. D’autres, comme Ottawa, Montréal, Québec, Moncton, Halifax et St. John’s, ont un faible degré de vulnérabil­ité.

Le marché de Victoria, en ColombieBr­itannique, est le seul grand centre où le degré de vulnérabil­ité globale reste élevé.

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