Les bons coups de l’école publique
On a beaucoup comparé récemment la situation des élèves du privé au secondaire à celle de leurs pairs des écoles publiques. Ces derniers ont effectivement subi un désavantage par le fait qu’on a tardé à leur offrir des services éducatifs adéquats à distance en période de confinement, en partie je crois à cause du décalage technologique entre les deux systèmes scolaires.
J’aimerais apporter mon grain de sel à cette discussion, en tant que parent d’un ado en 4e secondaire à l’école Paul-Gérin-Lajoie d’Outremont. Dans la période qui a immédiatement suivi l’annonce du confinement, comme dans celle qui a commencé début mai, lorsque nous avons appris que le retour en classe se ferait en septembre, j’ai été témoin des efforts soutenus de la direction et des professeurs de l’école de mon fils pour offrir des services à nos jeunes.
Des courriels de l’école qui arrivent le dimanche et un jour férié. Une plateforme technologique déployée à l’intérieur de deux semaines (avec son lot de connexions, d’applications, de vidéos explicatives et de mots de passe !). Des profs qui se filment pour expliquer des notions, d’autres qui parcourent le web pour trouver des façons intéressantes d’illustrer la matière, sans oublier les retrouvailles sur Classroom !
J’aimerais donc les ajouter à mon panthéon d’anges gardiens et leur exprimer ma gratitude d’avoir fait tout ce qui était en leur possible pour permettre à nos jeunes de s’accrocher à leur école et à leurs apprentissages. Hâte de vous remercier en personne à l’automne. Sylvie Cloutier
Montréal, le 20 mai 2020