La relance doit passer par l’innovation
« Les besoins seront encore plus grands que pendant le confinement », dit le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon
Avec la mise à l’arrêt de plusieurs secteurs de l’économie, la pandémie force la réflexion sur des options de reprise des activités : redémarrer ou réinventer ? Dans une série qui a démarré mercredi, Le Devoir s’associe à la revue Gestion et publie des pans d’un dossier spécial portant sur ces enjeux cruciaux. Aujourd’hui, quatrième texte de quatre : après le confinement, la relance.
La pandémie de COVID-19 et les ordonnances de confinement promulguées par les gouvernements ont donné un coup d’arrêt brutal à des pans entiers de l’économie mondiale. La reprise exigera donc du doigté et de l’imagination dans un contexte rempli de défis.
Le ministre de l’Économie et de l’Innovation du Québec, Pierre Fitzgibbon, s’attend à une relance progressive et variable selon les secteurs d’activité. Le tourisme, le transport aérien et le domaine de la culture risquent de mettre du temps à redécoller. D’autres secteurs, notamment les technologies de l’information, les sciences de la vie et la
Le défi consistera à ne pas provoquer une résurgence du virus
construction résidentielle, pourraient reprendre plus rapidement. « Nous devrons déterminer les secteurs qui ont des effets économiques majeurs et les revitaliser, soutient le ministre. Les besoins seront encore plus grands à la relance que pendant le confinement. »
M. Fitzgibbon souligne aussi l’importance du redémarrage du secteur manufacturier, qui pourrait devoir procéder à une refonte des chaînes d’approvisionnement, puisque la crise actuelle a révélé la vulnérabilité des chaînes très mondialisées. Ce secteur pourrait également devoir patienter avant de voir la demande mondiale remonter, en plus d’absorber des coûts additionnels liés à l’instauration de nouvelles normes sanitaires.
Il importera par ailleurs de trouver un juste milieu entre la stimulation de