Le Devoir

Hausse des ventes de maisons en mai au Canada

Elles ont toutefois été les plus faibles pour ce mois depuis 1996

- À OTTAWA

Les ventes d’habitation­s ont regagné en mai une partie du terrain perdu en avril, qui les a vues atteindre un creux record, a indiqué l’Associatio­n canadienne de l’immeuble (ACI). Mais même avec cette reprise, elles montraient un recul de 39,8 % par rapport aux ventes de mai 2019.

Selon l’Associatio­n, les données sur les ventes du mois dernier ont été les plus faibles pour un mois de mai depuis 1996, même si elles représenta­ient une hausse de 56,9 % par rapport au mois précédent. Le volume de ventes d’avril a été le plus faible jamais enregistré, a précisé l’ACI.

Secteur touché

Comme la plupart des secteurs de l’économie, le secteur de l’immobilier a été touché par les mesures mises en place à partir de la mi-mars pour lutter contre la propagatio­n de la pandémie de COVID-19.

« De façon globale, nous sommes sur la bonne voie, mais nous avons encore beaucoup de chemin à faire », a observé Shaun Cathcart, économiste principal de l’ACI, dans un communiqué. Le nombre de maisons vendues augmente régulièrem­ent de la mi-avril à la première semaine de juin, a-t-il ajouté.

Le nombre de maisons nouvelleme­nt inscrites a augmenté de 69 % en mai par rapport à avril. Néanmoins, l’ACI a calculé qu’il n’y avait que 5,6 mois de stock au pays à la fin du mois de mai, comparativ­ement à 9 mois à la fin du mois d’avril.

Les grands marchés

Le prix moyen national des habitation­s vendues en mai était de 494 500 $, en baisse de 2,6 % par rapport au même mois l’an dernier.

En excluant la grande région de Vancouver et celle de Toronto, deux des marchés de l’habitation les plus actifs et les plus chers du pays, le prix moyen était d’environ 401 000 $.

« De façon générale, depuis le début de la crise de la COVID-19, de légères baisses des prix ont été constatées en Colombie-Britanniqu­e, tandis que les tendances à la baisse déjà présentes en Alberta se sont accentuées », a affirmé l’ACI.

« Dans le reste des Prairies, où les ventes ont été comparativ­ement bien meilleures par rapport au passé que dans la majeure partie du pays, les tendances des prix se sont en fait stabilisée­s. »

Sur les grands marchés canadiens, les ventes ont augmenté de 53 % dans la grande région de Toronto, de 92,3 % à Montréal, de 31,5 % dans la grande région de Vancouver, de 20,5 % dans la vallée du Fraser, de 68,7 % à Calgary, de 46,5 % à Edmonton, de 45,6 % à Winnipeg, de 69,4 % à Hamilton-Burlington et de 30,5 % à Ottawa.

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