Le Devoir

En photos : le sapin de Noël, de la plantation au salon

Les photograph­es posent un regard très personnel sur le monde. Nouvelles, rencontres, découverte­s: nous vous proposons ici certains de leurs photorepor­tages. Aujourd’hui, Valérian Mazataud a tourné son objectif vers la livraison de sapins de Noël.

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Plantation de sapins de l’entreprise Bôsapin, à Béthanie, dans la région de Granby. Fondée par trois amis en 2007, l’entreprise fait pousser plus de 300 000 arbres répartis sur 220 acres.

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Rock Paquette, cofondateu­r de Bôsapin, effectue une démonstrat­ion de coupe sur un petit sapin de 120 cm. Quelques jours auparavant, c’est une équipe de 25 bûcherons qui est venue couper des milliers d’arbres de 150 à 270 cm, prêts à être livrés.

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Rock Paquette et Samuel Bresse préparent un chargement de sapins qui sera expédié par camion à une cour à sapins de Long Island. La plupart des employés sont des saisonnier­s embauchés au moment des Fêtes. Le reste de l’année, seuls Rock Paquette et trois permanents sont chargés de l’entretien des quelque 300 000 arbres.

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C’est l’espèce Fraser, originaire du sud des Appalaches, en Virginie, qui est destinée au marché étasunien. Plus résistant à la chaleur, il y perdra moins vite ses épines que les autres. Bôsapin commercial­ise trois sortes de sapins : le baumier, le Cook, et le Fraser. Le baumier reste le plus répandu dans les foyers du Québec. Regroupés par taille, espèce et aspect, les sapins, prêts à être livrés, sont stockés à l’extérieur une à deux semaines. De la graine à la livraison, il aura fallu 15 ans aux arbres pour arriver à maturité.

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En moins de deux heures, mille arbres sont empilés sur la remorque. À partir de 2021, Bôsapin cessera d’expédier des arbres dans les cours à sapins pour se concentrer sur la livraison à domicile.

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L’entreprise consacre les fins de semaine du 25 novembre au 17 décembre à livrer des arbres de Noël chez des particulie­rs, comme ici dans le quartier Rosemont à Montréal. Chaque camion peut livrer jusqu’à 100 arbres par jour, et les plus grosses fins de semaine, à la mi-décembre, c’est jusqu’à 4000 arbres qui sont livrés à travers le Québec.

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André-Pierre Sweeney, ingénieur dans la vie civile, revêt l’uniforme du casse-noisette les fins de semaine de décembre depuis cinq ans pour livrer des arbres de Noël à domicile. « C’est vraiment le fun. On arrive avec l’esprit des Fêtes, et les gens sont sympathiqu­es. »

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Depuis plusieurs années, la demande pour les livraisons à domicile augmente régulièrem­ent, mais avec la COVID elle a doublé, voire triplé, explique David Thibeault, cofondateu­r de Bôsapin. Cette année, elle représente les deux tiers des plus de 10 000 arbres qui seront livrés par Bôsapin.

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