Trois autres activités florales
1. Les déguster
On en mange chez Fleurs et feuilles gourmandes, à Saint-Jean-surRichelieu, en Montérégie. Une visite guidée y est proposée, qui nous enseigne une chose ou deux sur les fleurs comestibles, les fines herbes et les aromates. La propriétaire de la ferme, Mélanie Massicotte, en cultive plus de 80 variétés, et « certaines sont parfois en beauté jusqu’à l’Halloween ! » précise-t-elle.
2. Les transformer
On en fait des collages, des illustrations botaniques, des couronnes lors d’activités qui se déroulent les week-ends d’août et on en cueille jusqu’aux premiers gels à la ferme florale Libella, à Bury, dans les Cantons-de-l’Est. « Nous avons des rangées de fleurs mixtes : tournesols, dahlias, cosmos, mufliers, zinnias et bien d’autres », dit Charlene Audrey Chouinard, instigatrice de la ferme et militante en environnement.
3. Les cueillir
On joue au floriculteur d’un jour à Shawinigan. La ferme Florae accueille dans ses champs des bénévoles qui souhaitent vivre un « retour à la terre » éphémère. L’autocueillette y est bien sûr possible et, fin août, des dégustations de douceurs à la rose sont prévues. « Nous cultivons la rose sauvage, une fleur comestible que nous transformons en produits : tartinade de framboise à la rose, compote de pomme à la rose, eau de rose certifiée biologique, la seule au Québec, et un sirop de rose, délicieux à l’apéritif avec de la vodka », dit la copropriétaire de la ferme, Isabelle Forgues.