Le Devoir

Le Devoir remporte deux prix Judith-Jasmin

Le gala, tenu samedi, a célébré les meilleures oeuvres journalist­iques de l’année au Québec

- SARAH RAHMOUNI LE DEVOIR

Le Devoir s’est démarqué, samedi, au Grand Times Hôtel de Laval, où se tenait la cérémonie de remise des prix Judith-Jasmin 2021, qui célèbrent les meilleures oeuvres journalist­iques de l’année au Québec, en décrochant deux prix.

Cette année, 155 journalist­es étaient dans la course pour un total de 297 candidatur­es, et Le Devoir comptait 6 nomination­s. Des prix ont été remis dans dix catégories, en plus d’un grand prix décerné au reportage de l’année, lors d’un gala animé par le journalist­e Alain Gravel, ancien président de la Fédération profession­nelle des journalist­es du Québec (FPJQ) et lauréat à quatre reprises d’un prix Judith-Jasmin.

Les journalist­es Marie-Michèle Sioui et Jessica Nadeau ont ainsi remporté un prix dans la catégorie Enquête pour avoir révélé comment les Autochtone­s souffrent d’injustices lorsqu’ils tentent de réclamer des soins de santé, peu importe où qu’ils soient au Québec.

Leurs collègues Améli Pineda et Magdaline Boutros remportent quant à elles un prix dans la catégorie Politique et enjeux de société pour leur série de reportages détaillant les ravages de la violence conjugale. La veille, elles avaient reçu les plus grands honneurs du Concours canadien de journalism­e pour cette même série en remportant le prestigieu­x prix E. Cora Hind en journalism­e spécialisé.

Le grand prix du reportage de l’année a été décerné à Caroline de la Motte (réalisatri­ce), Catherine Richer (animatrice) et Ariane Léonard (recherchis­te) d’ICI Radio-Canada Première pour leur reportage « La symphonie silencieus­e d’Antonia Nantel ». La Société d’État a remporté cinq prix au total.

Chapeautés par la FPJQ, ces prix se déclinent en plusieurs sections, selon les thèmes de l’actualité, et encensent le travail des journalist­es et photograph­es tous médias confondus. La Presse, L’Actualité, Châtelaine et Le Soleil figuraient parmi les autres gagnants.

Les journalist­es du Devoir Stéphanie Vallet et Zacharie Goudreault faisaient partie des nommés dans la catégorie Affaires et économie pour leur enquête sur les logements sociaux à Montréal. En décortiqua­nt les données publiques, en analysant les failles des politiques en place et en exposant le phénomène du « désert du logement social », ils dressent un portrait détaillé de la crise du logement dans la métropole.

Dans la catégorie Opinion, notre journalist­e Isabelle Paré s’est également démarquée pour son texte « Tous contre le virus, seuls contre la surchauffe climatique », qui trace un parallèle entre deux crises majeures que traversent nos sociétés. Francine Pelletier a reçu quant à elle la grâce du jury pour « Le massacre autochtone », qui raconte le récit d’enlèvement­s d’enfants de Premières Nations à l’époque des pensionnat­s.

La photo elle aussi célébrée

Cette année, 155 journalist­es étaient dans la course pour un total de 297 candidatur­es, et Le Devoir comptait 6 nomination­s

Le prix de la photo de presse de l’année des prix Antoine-Desilets, qui récompense­nt les meilleurs clichés de presse de l’année, a été décerné au photojourn­aliste de La Presse Edouard Plante-Fréchette pour sa photo « Délogé ». Le quotidien était particuliè­rement à l’honneur, ayant remporté des prix dans six des sept catégories.

Les photograph­es du Devoir n’étaient toutefois pas en reste, avec la nomination de Marie-France Coallier dans la catégorie Enjeux de société. Sa photo titrée « Ça ne va pas bien du tout » reprend un symbole bien connu de la pandémie afin d’illustrer une facette sombre et inquiétant­e de l’infection : celle de la COVID longue durée.

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