Le Devoir

Le plus récent documentai­re d’Annabel Loyola en première

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Dans un manuscrit datant du XVIIe siècle, un aventurier aurait noté les mémoires de Jeanne Mance, laquelle est considérée comme la cofondatri­ce de Montréal. Guidée par ce récit inédit, la cinéaste Annabel Loyola a investigué sur les idéaux ayant guidé les actions des premiers fondateurs de la ville, de la France au Québec. Ses deux premiers longs métrages documentai­res sur Jeanne Mance et l’HôtelDieu de Montréal ont été reçus avec enthousias­me — le premier lui ayant valu la médaille de la Société historique de Montréal, le second ayant été sélectionn­é au Festival internatio­nal du film de Shanghai.

Son troisième long métrage, La ville d’un rêve, sera présenté gratuiteme­nt en première mondiale au grand public le 15 mai à l’amphithéât­re du CHUM, dans le cadre du Festival d’histoire de Montréal et du 30 anniversai­re du Musée des Hospitaliè­res. Les comédiens Pascale Bussières et Alexis Martin, qui ont contribué à la narration du film, seront également présents.

« Ce dernier film est, à mon avis, son film le plus abouti, commente Paul Labonne, directeur général du Musée des Hospitaliè­res. Il fait avancer la discipline et les connaissan­ces qu’on a sur les fondateurs et ceux qui ont immigré, comme les artisans. Il fallait construire la ville de toutes pièces, il fallait des serruriers, des charpentie­rs, ce n’était pas que des paysans. Il y avait toute une expertise artisanale pour construire Ville-Marie. C’est ce qu’elle raconte dans le documentai­re. »

C’est un peu comme si Annabel Loyola avait pris le fil laissé par Jeanne Mance et le suivait jusqu’à aujourd’hui, poursuit M. Labonne, rappelant qu’Annabel Loyola vient de Langres, la même ville que Jeanne Mance, et elle vit à Montréal depuis plus de 20 ans.

« Elle a été capable de comprendre le contexte français et québécois. »

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