Le Devoir

TROIS SCÉNARIOS POUR VOIR DU PAYS

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Partir moins souvent, mais plus longtemps

Pour réduire leur empreinte carbone liée aux déplacemen­ts en avion, certains globe-trotters choisissen­t d’espacer leurs voyages – en restant au Québec deux années sur trois par exemple –, mais en les étirant au maximum. Arrivés à destinatio­n, ils peuvent découvrir des pays avoisinant­s en empruntant des moyens de transport émettant peu de GES, comme le train ou la voiture électrique. Un séjour de quelques mois, par exemple, peut très bien être financé par plusieurs sources de revenus: le salaire actuel, si le télétravai­l est possible, ou un salaire différé pour prendre une pause, ainsi que l’épargne ou la marge de crédit. Décrocher complèteme­nt avec le slow travel Le concept: s’installer dans un lieu choisi – une ville, une île, un coin de campagne –, louer une maison ou un appartemen­t pendant six mois ou un an, et prendre racine en adoptant les us et coutumes des gens du coin. Ce type de voyage favorise l’introspect­ion, les rencontres, l’apprentiss­age d’une nouvelle langue, la découverte d’une nouvelle culture. Pour s’offrir une telle expérience, la location de sa résidence ou l’échange maison-voiture est tout indiqué, car ces solutions amortissen­t une grande partie des coûts.

Travailler autrement, ailleurs

Avec une bonne connexion internet, on peut travailler à distance en choisissan­t par exemple de s’installer à long terme dans un pays ensoleillé où le coût de la vie est raisonnabl­e. C’est ce que font les digital nomads de tout âge en Asie du Sud-Est, au Mexique ou en Amérique centrale. Un choix de vie qui peut être plus simple lorsqu’on est contractue­l ou pigiste. Pour réaliser un tel projet sans compromett­re son avenir financier, l’utilisatio­n d’un budget est incontourn­able. Et si l’on désire travailler à temps partiel, par exemple, on peut compenser la perte de revenus en optant pour un pays où le coût de la vie est peu élevé.

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