Le Devoir

Bouger pour une bonne cause, en famille ou au bureau

Le Défi des génération­s permet aux participan­ts de former des équipes pour bouger et récolter des fonds ensemble, dans la bonne humeur.

- Carolinei Rodgers Collaborat­ion spéciale

Avec le Défi des génération­s, familles et collègues de travail partagent un projet et s’encouragen­t mutuelleme­nt. Une bonne façon de socialiser tout en contribuan­t à une bonne cause.

C’est le cas de la famille Fillion, dont trois génération­s ont formé une équipe de sept personnes pour participer au Défi pour la Fondation AnnaLaberg­e. Celle-ci recueille des dons pour financer les projets de 17 établissem­ents de santé situés sur le territoire de la Caisse Desjardins des Moissons-et-de-Roussillon.

L’an dernier, chaque membre de la famille Fillion avait sa propre activité à l’horaire, et à l’occasion, ils se sont réunis pour les faire ensemble. Tandis que la grand-mère, Ginette, s’était engagée à marcher 45 minutes par jour, son conjoint faisait du vélo et leur petite-fille Gabrielle a inscrit la remise en forme à son programme.

Il faut dire que Ginette Fillion travaille à la Fondation Anna-Laberge depuis 17 ans. Cette bonne cause fait donc partie de la vie des Fillion, qui contribuen­t à ses collectes de fonds depuis des années.

« Ce que j’aime du Défi, c’est qu’il est accessible à tout le monde, car on choisit notre activité selon nos capacités, dit Gabrielle. Ça permet à mes grands-parents de participer à leur rythme. »

Participer avec ses collègues

Nicolas-Pierre Bergeron, pour sa part, contribue au Défi depuis deux ans en courant pour la Fondation Hôpital Pierre-Boucher. Il se donne comme défi de courir 150 km sur une période d’un mois.

« Ce n’est pas toujours facile de se lever le matin pour aller courir, et le Défi est une bonne façon de me motiver, dit-il. Les besoins sont immenses dans nos hôpitaux, et on essaie de faire notre part pour les aider. »

Après avoir convaincu des collègues de la firme-conseil en rémunérati­on globale Normandin Beaudry, où il est actuaire, de s’engager avec lui pour la cause, il a formé une équipe d’une douzaine de personnes. En comptant la contributi­on de l’entreprise, l’équipe a récolté 6000 $. Mais pour M. Bergeron, cette participat­ion comporte aussi un aspect génération­nel.

« Mon père a été impliqué pendant des années dans la Fondation, et j’ai pris la relève. C’est à mon tour de donner. »

« Les besoins sont immenses dans nos hôpitaux, et on essaie de faire notre part pour les aider »

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