Bouger pour une bonne cause, en famille ou au bureau
Le Défi des générations permet aux participants de former des équipes pour bouger et récolter des fonds ensemble, dans la bonne humeur.
Avec le Défi des générations, familles et collègues de travail partagent un projet et s’encouragent mutuellement. Une bonne façon de socialiser tout en contribuant à une bonne cause.
C’est le cas de la famille Fillion, dont trois générations ont formé une équipe de sept personnes pour participer au Défi pour la Fondation AnnaLaberge. Celle-ci recueille des dons pour financer les projets de 17 établissements de santé situés sur le territoire de la Caisse Desjardins des Moissons-et-de-Roussillon.
L’an dernier, chaque membre de la famille Fillion avait sa propre activité à l’horaire, et à l’occasion, ils se sont réunis pour les faire ensemble. Tandis que la grand-mère, Ginette, s’était engagée à marcher 45 minutes par jour, son conjoint faisait du vélo et leur petite-fille Gabrielle a inscrit la remise en forme à son programme.
Il faut dire que Ginette Fillion travaille à la Fondation Anna-Laberge depuis 17 ans. Cette bonne cause fait donc partie de la vie des Fillion, qui contribuent à ses collectes de fonds depuis des années.
« Ce que j’aime du Défi, c’est qu’il est accessible à tout le monde, car on choisit notre activité selon nos capacités, dit Gabrielle. Ça permet à mes grands-parents de participer à leur rythme. »
Participer avec ses collègues
Nicolas-Pierre Bergeron, pour sa part, contribue au Défi depuis deux ans en courant pour la Fondation Hôpital Pierre-Boucher. Il se donne comme défi de courir 150 km sur une période d’un mois.
« Ce n’est pas toujours facile de se lever le matin pour aller courir, et le Défi est une bonne façon de me motiver, dit-il. Les besoins sont immenses dans nos hôpitaux, et on essaie de faire notre part pour les aider. »
Après avoir convaincu des collègues de la firme-conseil en rémunération globale Normandin Beaudry, où il est actuaire, de s’engager avec lui pour la cause, il a formé une équipe d’une douzaine de personnes. En comptant la contribution de l’entreprise, l’équipe a récolté 6000 $. Mais pour M. Bergeron, cette participation comporte aussi un aspect générationnel.
« Mon père a été impliqué pendant des années dans la Fondation, et j’ai pris la relève. C’est à mon tour de donner. »
« Les besoins sont immenses dans nos hôpitaux, et on essaie de faire notre part pour les aider »