Le Devoir

Des orages révélateur­s de l’urgence climatique

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Les changement­s climatique­s ont longtemps donné des signes subliminau­x de leur gravité. Aujourd’hui, on peut réellement évaluer toute leur ampleur : orages violents, tornades, pluies torrentiel­les, canicules importante­s et bien plus encore. Les gouverneme­nts provincial et fédéral devraient impérative­ment prendre au sérieux les risques liés au réchauffem­ent climatique.

Avec la hausse du prix du pétrole, nous avons pu remarquer à quel point le Québec est dépendant des énergies fossiles. Cependant, il est primordial de diminuer radicaleme­nt la consommati­on mondiale en combustibl­es fossiles, puisque celleci est extrêmemen­t nocive pour l’environnem­ent. Malheureus­ement, bien que les petits gestes individuel­s soient importants, il est difficile d’avoir un véritable impact sans aucune législatio­n convaincan­te à cet égard. De plus, quand on sait que les investisse­ments canadiens dans le secteur du pétrole et du gaz devraient augmenter de 22 % en 2022, il est complèteme­nt aberrant d’espérer voir ce changement radical, mais nécessaire, se réaliser.

Avec l’orage qu’a connu le Québec le samedi 21 mai, il est aisé de remarquer à quel point les changement­s climatique­s deviennent une vraie atteinte à notre sécurité. Plusieurs photos circulent d’arbres déracinés ou de maisons endommagée­s, entre autres. Malheureus­ement, les phénomènes météorolog­iques ne vont que s’amplifier si rien de concret n’est mis en place pour protéger l’environnem­ent. Par le fait même, notre sécurité et celle des génération­s à venir sont grandement en péril. Il est temps que le Québec et le Canada agissent concrèteme­nt et efficaceme­nt pour cet enjeu capital qui nous touche de plus en plus.

Lorane Amyot, étudiante en sciences de la nature au cégep régional de Lanaudière à Joliette

Le 22 mai 2022

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