L’historien Frédéric Bastien est décédé
Auteur de plusieurs essais, il avait aussi été candidat à la chefferie du PQ en 2020
Frédéric était un militant de toujours, qui a donné une grande partie de sa vie à la cause du Québec PAUL ST-PIERRE PLAMONDON
L’historien Frédéric Bastien, qui fut notamment candidat à la chefferie du Parti québécois (PQ), est décédé à l’âge de 53 ans. L’annonce a été faite sur sa page Facebook, mardi soir, par un de ses collaborateurs et amis.
Le Journal de Montréal, où il tenait une chronique, a indiqué que sa mort a été confirmée en soirée par sa conjointe, Marie-Ève Lépine. Le couple a trois enfants, âgés de 11, 13 et 15 ans.
Frédéric Bastien était entre autres professeur d’histoire au collège Dawson. Détenteur d’un doctorat en histoire et politique internationale de l’Institut universitaire de hautes études internationales, il était l’auteur de plusieurs ouvrages, dont La bataille de Londres, qui a reçu le prix RichardArès en 2013.
M. Bastien avait terminé quatrième lors de la course à la chefferie du PQ de 2020, qui l’opposait à Paul St-Pierre Plamondon, à Sylvain Gaudreault et à Guy Nantel. Ses anciens adversaires ont d’ailleurs rapidement réagi à l’annonce de son décès.
« Frédéric était un militant de toujours, qui a donné une grande partie de sa vie à la cause du Québec. Il laisse dans le deuil son épouse et ses trois enfants. Mes pensées sont avec eux et le Parti québécois leur offre tout notre soutien », a écrit le chef péquiste, Paul St-Pierre Plamondon, sur Twitter.
L’humoriste Guy Nantel a dit être sous le choc. « Nous avons maintes fois conversé durant la course à la chefferie du PQ. Des discussions souvent corsées, mais toujours très enrichissantes. Un homme entier à l’esprit vif, entièrement dévoué au Québec », a-t-il témoigné dans un gazouillis.
Le chef du Bloc québécois, YvesFrançois Blanchet, a lui aussi présenté ses condoléances sur Twitter. « Je ne sais trop quoi dire. Je pense à ses proches. Tristesse. Veut ou veut pas, je pense à nous tous. Je pense à don Quichotte qui allait, lui, abattre les moulins des hypocrisies pour le Québec, sa nation. Sans peur. »
M. Bastien avait également reçu le prix Patriote de l’année 2013, décerné par la Société Saint-Jean-Baptiste, ainsi que le prix Condorcet-Dessaulles, du Mouvement laïque québécois, en 2021.