Le Devoir

Au revoir Tina, reine du rock’n’roll

L’interprète de What’s Love Got To Do With It, The Best et Proud Mary, parmi tant d’autres succès, est décédée mercredi à 83 ans

- ÉTIENNE PARÉ LE DEVOIR

Le monde de la musique pleure la disparitio­n d’une icône. Tina Turner, la reine du rock’n’roll, s’est éteinte à l’âge de 83 ans, mercredi, après une vie tumultueus­e, marquée par nombre d’épreuves, tant personnell­es que profession­nelles. Mais la grande diva afro-américaine a toujours su rebondir, menant une carrière qui a survécu à toutes les époques et à toutes les modes et qui a inspiré une pléthore d’artistes.

De Beyoncé à Mick Jagger en passant par Jennifer Lopez ou Janet Jackson, ils sont nombreux à se réclamer de Tina Turner, redoutable bête de scène à la voix écorchée, qui aura vendu plus de 180 millions d’albums en carrière, ce qui fait d’elle l’une des chanteuses les plus populaires de tous les temps.

On vantait son charisme, sa prestance et son sex-appeal sur scène, elle qui incarnait un modèle de femme libérée, combative, mais jamais vulgaire. On disait de Tina Turner qu’elle possédait les plus belles jambes du monde. Un qualificat­if flatteur, mais presque réducteur, par rapport à son indéniable talent.

Élevée dans une famille dysfonctio­nnelle, Anna Mae Bullock, de son vrai nom, est encore mineure lorsqu’elle se fait remarquer par un certain Ike Turner, qui en fera d’abord sa choriste. Homme pervers et violent, cocaïnoman­e notoire, Ike épouse Tina alors qu’elle est âgée de 22 ans, un mariage qui s’avérera rapidement malheureux. L’interprète d’I Don’t Wanna Lose You révélera plus tard dans un livre-choc, adapté au cinéma en 1993, avoir souffert de violences répétées de la part de son mari.

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