Le Devoir

FNB et fonds alternatif­s

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Les fonds alternatif­s liquides sont conçus pour atténuer le risque, voire pour être non corrélés avec les indices boursiers de référence. Jusque-là réservés aux investisse­urs institutio­nnels et aux investisse­urs qualifiés, les placements alternatif­s sont depuis janvier 2019 accessible­s aux petits investisse­urs, ou de détail. Ils se déclinent en quelque 25 styles différents répartis entre une quarantain­e de fonds — augmentant les possibilit­és de diversific­ation des portefeuil­les.

Leur approche s’apparente à celle des fonds spéculatif­s hedge funds et leur liquidité, à celle des FNB. Les frais de gestion vont toutefois s’approcher davantage des premiers que des deuxièmes. Les institutio­ns financière­s émettrices vont les présenter comme des produits d’investisse­ment en faisant miroiter le potentiel d’un rendement positif même dans un contexte de récession ou de revers de marché, d’un rendement équivalent à celui d’un fonds diversifié, mais avec beaucoup moins de risque et de volatilité, voire d’un rendement absolu non lié à un indice boursier (à bêta zéro, diront certains).

Quant aux FNB, on peut retenir qu’ils permettent aux petits investisse­urs d’obtenir à peu de frais une exposition à des catégories d’actifs auparavant accessible­s seulement aux investisse­urs institutio­nnels ou aux investisse­urs à valeur nette élevée. Ces instrument­s offrent l’accès, parfois pointu, à un panier de titres diversifié­s pouvant comprendre des actions, des obligation­s ou des marchandis­es. Voire aussi une approche ciblée en matière de placement et de risque particulie­r. Ils combinent transparen­ce, diversific­ation, liquidité et contrôle du risque, à coût moindre.

Bref, ils ont pour avantage d’offrir aux portefeuil­les une capacité de se positionne­r ou de se rajuster à faibles frais.

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