Une opération policière débouche sur 20 arrestations au Québec
Elle été pilotée par les enquêteurs du projet MALSAIN, qui lutte contre une hausse de la violence liée au trafic de stupéfiants du crime organisé
Au cours de la fin de semaine, les forces de l’ordre ont indiqué avoir procédé à 20 arrestations en lien avec la violence entre les groupes criminalisés.
« Jusqu’à maintenant, on a 20 arrestations », a affirmé Catherine Bernard, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ). Ce corps policier a notamment prêté main-forte au Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), qui a appréhendé quatre personnes dimanche matin, soit trois hommes et une femme.
Cette dernière a été libérée par sommation, tandis que les trois autres ont comparu au palais de justice de Québec en après-midi. Parmi ceux-ci, Jean-François Dion, âgé de 37 ans, a été accusé d’avoir eu en sa possession des munitions pendant que cela lui était interdit.
Quant à James Célestin et à David Marceau-Maillefert, respectivement âgés de 40 et 35 ans, tous deux ont fait face à des chefs d’accusation de voies de fait graves sur une personne, ainsi que d’enlèvement et de séquestration de cet individu.
L’opération menant à ces arrestations a été pilotée par les enquêteurs du projet MALSAIN. Ce dernier a été lancé en 2019 par le Service de police de la Ville de Québec, afin de contrer une hausse de violence liée au trafic de stupéfiants du crime organisé dans la région.
La capitaine du SPVQ Marie-Manon Savard a également souligné que trois perquisitions avaient été faites dimanche par les forces de l’ordre. Deux d’entre elles se sont déroulées sur le territoire de la ville de Québec, dans le secteur de Beauport, tandis que l’autre a eu lieu dans la municipalité de Lac-aux-Sables, en Mauricie.
Les policiers ont pu saisir un gilet pare-balles, des masques, des munitions de calibre .45 et 9 millimètres, des stupéfiants, trois cellulaires, plus d’une dizaine de grammes de ce qui pourrait être de la cocaïne, une perceuse sur laquelle il pourrait se trouver du sang, ainsi que 1500 $ en argent.
Violences dans l’est du Québec
De son côté, la SQ a indiqué avoir procédé à de multiples arrestations durant la fin de semaine en lien avec des violences dans l’est de la province.
La Sûreté du Québec a notamment affirmé dimanche matin avoir arrêté cinq suspects. Parmi ceux-ci, deux hommes de 36 ans ont été appréhendés en lien avec des événements violents survenus le 19 février dernier à Saint-Malachie, dans la région de Chaudière-Appalaches. Selon la SQ, une personne y a perdu la vie et trois autres ont été blessées.
Samedi, le corps policier avait annoncé avoir arrêté quatre suspects dans le cadre de même dossier.
Dimanche, quatre personnes ont comparu au palais de justice de Québec. Parmi eux, un résident de Québec de 36 ans, David Marceau-Morin, est accusé de voies de fait graves, d’enlèvement et de séquestration.
De son côté, Dereck Morin-Martel, 22 ans, a été accusé de ne pas s’être conformé à des conditions d’une ordonnance de mise en liberté, qui incluait le fait de ne pas posséder ni porter d’armes.
Âgé de 26 ans, le Septilien William Monger Gagnon fait face à des chefs d’accusation de voies de fait graves, de séquestration et de possession d’une arme à feu prohibée ou à autorisation restreinte.
Quant à Karl Horkheimer Pierre, il fait face à des chefs d’accusation pour avoir tenté de causer la mort d’un individu et avoir déchargé une arme à feu.