On t’explique la saga des Kings à Québec
Une équipe de hockey, les Kings de Los Angeles, va venir jouer deux matchs dans la ville de Québec en octobre 2024. Le hic : leur visite coûtera entre 5 et 7 millions de dollars au gouvernement (et donc aux Québécois). On a pourtant appris lundi que les Kings allaient jouer gratuitement dans une ville américaine. Tout ça fait beaucoup réagir ! Je t’explique.
Les Kings de Los Angeles viendront jouer au Centre Vidéotron de Québec en octobre 2024. Ils joueront deux matchs préparatoires, c’est-à-dire qui ne comptent pas dans la saison régulière.
Le ministre des Finances du Québec, Eric Girard, a annoncé en novembre que le gouvernement allait payer une partie des coûts de ces matchs. Cela devrait coûter entre 5 et 7 millions de dollars.
Une aide qui ne passe pas
Au moment de l’annonce en novembre, les enseignants et le personnel de la santé étaient en grève et réclamaient de meilleures conditions de travail. Le gouvernement disait alors ne pas avoir d’argent pour les payer plus. La nouvelle de la visite des Kings (et de son coût !) a soulevé beaucoup de colère.
Il faut savoir que les propriétaires de la Ligue nationale de hockey (la LNH) sont millionnaires… et parfois milliardaires ! Ont-ils vraiment besoin de l’argent du gouvernement ? Cette critique circule beaucoup. Surtout que l’argent du gouvernement, c’est l’argent des citoyens, qui paient des impôts et des taxes, comme tes parents !
Mais l’histoire ne s’arrête pas là !
Lundi, La Presse nous a appris qu’avant de venir à Québec, les Kings allaient jouer un autre match préparatoire à Salt Lake City, aux États-Unis. Somme d’argent versée par la Ville et l’État (Utah) pour la tenue de ce match : zéro dollar.
Cette nouvelle a ravivé la colère des partis de l’opposition. Pourquoi le Québec devrait-il payer pour la visite des Kings quand, ailleurs, ils vont jouer gratuitement ?
Mais pour le gouvernement de la CAQ, ce sera une célébration pour tous les passionnés de hockey à Québec. Un tel événement pourrait aussi profiter aux commerçants locaux.
Bref, entre ceux qui sont pour et ceux qui sont contre, c’est un vrai match… politique !