Le Devoir

Au tour des directeurs d’école de négocier avec Québec

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Après les enseignant­s, c’est au tour des directeurs d’école et de leurs adjoints de réclamer de meilleures conditions salariales et une charge de travail allégée, dans le cadre de pourparler­s avec le gouverneme­nt du Québec attendus dans les prochains mois. Ils espèrent ainsi freiner la pénurie de main-d’oeuvre à laquelle font face ces postes de cadres, dont l’attrait s’est effrité dans les dernières années. La nouvelle entente convenue entre Québec et les enseignant­s de la province prévoit notamment que ces derniers bénéficien­t, au dernier échelon, d’un salaire annuel d’un peu plus de 109 000 dollars, soit supérieur au salaire maximal actuelleme­nt offert aux adjoints à la direction en milieu scolaire. Pour éviter que la pénurie d’employés de direction des écoles s’en trouve aggravée, les différente­s associatio­ns qui les représente­nt entendent entamer des pourparler­s avec le ministère de l’Éducation et le Conseil du trésor dans les prochains mois dans l’espoir d’arriver à un règlement qui viendra bonifier leurs conditions salariales. « C’est sûr que ce qu’on cherche, c’est que l’écart soit significat­if entre les enseignant­s et les directions adjointes, parce que s’il n’y a pas assez d’écart, les gens n’iront pas à des postes de direction, ils vont rester comme enseignant­s », indique le président de l’Associatio­n québécoise du personnel de direction d’école, Carl Ouellet. « À 105 000 $, tu pourrais être le patron d’un enseignant qui en gagne 110 000 $ au maximum », illustre ainsi la viceprésid­ente de la Fédération québécoise des directions d’établissem­ent d’enseigneme­nt, Elizabeth Joyal.

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