Le Devoir

Comment sauver les caribous ?

- Camille Lopez, d’après des textes d’Alexandre Shields, Le Devoir Une initiative des Coops de l’informatio­n soutenue par le gouverneme­nt du Canada.

Cette semaine, il y avait de la tension dans l’air entre les gouverneme­nts du Québec et du Canada. Pourquoi ? C’est en lien avec les caribous, une espèce en danger. On te résume la situation.

Malheureus­ement, il ne reste plus beaucoup de caribous au Québec. Et chaque année on en compte moins. En 2014, à Manicouaga­n, sur la CôteNord, on en avait observé 719. En 2022 ? 319. C’est 400 de moins !

Pourquoi sont-ils en danger ?

Le caribou vit surtout dans les forêts de conifères et il se nourrit de lichen.

Ces arbres, ce sont sa maison !

Or, la coupe d’arbres détruit son territoire. Des routes sont aussi construite­s dans les forêts pour permettre aux camions qui transporte­nt le bois de circuler. Ces chemins simplifien­t les déplacemen­ts des prédateurs du caribou : l’ours et le loup. Ils peuvent donc chasser plus facilement.

Tic tac… un plan en retard

Dans cette histoire, il y a deux ministres chargés de l’environnem­ent. Il y a celui qui s’en occupe dans la province du Québec (Benoit Charette) et celui qui s’en occupe dans tout le pays (Steven Guilbeault).

En 2022, le gouverneme­nt du Québec devait présenter une stratégie pour sauver les caribous. Deux ans plus tard, en partie à cause des feux de forêt de l’été dernier, ce n’est toujours pas fait.

Alors, cette semaine, Steven Guilbeault a réclamé que Québec publie cette stratégie d’ici le mois de mai. En cas de refus, il pourrait lui-même imposer son plan de protection. Benoît Charette a répondu qu’il devrait y arriver. Il veut toutefois s’assurer de protéger le caribou ET les emplois des personnes qui travaillen­t dans le bois.

SOS CARIBOUS

Pour protéger le caribou, il faut protéger son territoire, donc limiter la coupe d’arbres. Steven Guilbeault propose de protéger 35 000 km2 de forêt, ce qui équivaut environ à la superficie de la Belgique !

Il existe déjà des zones protégées, et d’autres mesures sont prises pour sauver les caribous. Par exemple, en Gaspésie, il y a présenteme­nt une opération de capture des femelles. On espère ainsi protéger les bébés caribous (les faons) des prédateurs dans les premiers mois de leur vie, avant de les remettre en liberté.

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